h 4- e-. 3 . Ctt:-. am inv . Znniion Tut as t/ie Act directs J'aii' -it' 17 o b pi/ Lr.Bartolo::>l mil rwrrni-^iiiiitiirftil AGLI AMATORI DÊLV ARTI DEL DISEGNO, uesta operetta non à diretta ai maestri, ma gl i^io^ani alunni ^ che Iraniano d' iniziarsi neW arti dcU disegno . La parola disegna forma il J'ondamento d'ogni beli' ayte ì né si darà mai lode o merito neW uso delle tre. sorelle Pittura , Scoltura , Architettura , se non , sarà appoggiata al disegno . Quindi è che tra gli noi medesimi dr^li artisti , alcuni non sono stimati i piii perfetti disegnatovi , benché caloristi e Oïiiatisti . L' ottimo risulta dalla union delle parti col tutto J e /questa non si a\)rci mai se non imitando la perfezione della Natura . Dessa la madre comune diretta dalla norma: del Bello eterno non ha mai errato ,. né può errare nelle sue proporzioni . L' artefice che si allontana da lei o per ignoranza o per fretta o per volontà , sarà sempre minore di quelli , che tutta la loro scienza fondarono sullo studio del suo modeAlo . Con questi prineipj chiunque ha genio per f arti , e vuol da esse ottener premio e gloria e denaro incominci sul fior degli anni la onorata carriera . Scelga per maestro non un fantastico esecutore , non un precettista erudito , ma l'uomo che intende V armonia , 'il metodo , e direni cosi la scala d'' bello . La prima cosa , che si Jìrapone ai giovani è c/nella del copiare . Dunque modelli perfetti . Quell occhio, quelle ciglia, quel naso, queW orecchio , quella mano non sia una capricciosa invenzione ; ma una copia della Natura . Non si sceglia qualunque statua , o qualunque pittura ; ma quella sala che dai maestri é giudicata pi'r ottima ■ Non convien partirsi dai Greci . La scuola Greca insegrià alla Bomana ; e da queste due fanti derivar&nu quelle acque benefiche;, che saziarono la sfte di Rafaella . Per consiglio de' maestri Pittori nr/i siamo invitati a rinvigorire primi passi dei giovani studianti , i qniili non avendo sempre sotto gli cicchi ottinii esemplari , diseguano iziorno e notte , ma non cor- rettamente . E' vero, che l'Arte ha inventato la scuola del Nudai juaprirna di entrare in tale accademia, divien necessario, che la mano .ì,« addestrata privatamente a disegnare li: parti, che il Nudo offre nel tutto. Questo é un grappo che' suppone nozioni anteriori. •7 dunque noi proporre un originale che da tutti è stimato fi capo d opera dell' arte f ci viene come tale dichiarato lo Staiio del Bar- AUX AMATEURS DES ARTS DU DESSEIN. G 'e n'est pas mix maîtres qu' on adresse cet ouvrage, ce n'est qu' au. v jeunes élèves, qui désirent entrer dans l'art du dessein . Le mot des- sein est le fondement de tont bel art . On ne poura jamais louer ce- lui , qui travaille en ces trois soeurs , Peinture , Sculpture , Architectu- re , s' il n' est fondé sur le dessein . C est pourquoi parmi les héros des hcaux arts, quelques uns n'ont pas été jugés les plus parfaits des- sinateurs quoiqu'ils ayent éclaté en couleurs , et ornements . L'excellent dépend entièrement de 1' miion des parties en toTit 1' ouvrage ; et 1' on ne parviendra jamais à ce point sans imiter la perfection de la Nature. Cette même mere commune dirigée de la méthode du beau éternel n' a. jamais erré , ni peut evrer daiis les proportions . L' ouvrier qui s' eu éloigne par iffnoranee , par empressement , on par volonté , éarx toujours au dessons de ceux, qui fondèrent leur science sur l'étude de son modèle. Par ces principles quiconque a du penchant pour les acts , et vejit en tirer du profit , de V honneur , et de 1' argent doit c&mmeucer dès sa tendre jeunesse à suivre cette honnorahle carriere . Qu' il choisisse nn maître , qui ne soit prrs exécuteur fantastique , ni uïî précepteur sciencé; mais un homme, qui comprenne l'harmonie , et la méthode» je veux dire l'école du heiiu . En prémier lien ce que T'en doit propo- ser à la jeunesse, ce n'est que de copier de parfaits modèles , des yeux des sourcils , des nez , des oreilles , des mains , qui ne ssyent pas d'in- vention , de fantaisie lx)umie , mais une copte de la Nature. Qu'on ne choisisse toute statue, ou toute peinture, rien qne celle qui est excel-' lente aux veux dea maîtres peintres . Il ne convient pas de s' éloigner des Grecs . L'école Grecque enseigna à Ja B^omaine , et par ces deux sources coulèrent ces eaux avantageuses, qui désaltérèrent le fameux Rafaël. Les saires Peintres nous conseillent de dire aux jeunes étndians pour donner de la vrgoeur à leur pïémieres démarches , qu'il est inutile de déssiner nuit et jour im)>arfaitement , faute d'avoir sous les yeux de par- faits exemplaires. Il est constant que l'art a inventé l'école du nud ; mais avant que d' entrer dans cette Accadèmie , il est important cjue la main so-it auparavairt dégagée pour déssiner les parties exposées en tout à nos yeux. C'est un groupe, qui veut auparavant des notions. Voulant donc proposer un original , qui soit estimé de tout le monde pour «n chef d'oeuvre, l'étude de Bartolozzi nous est connue a ea n le opere dei gran maestri j egli' non considerò il nome di questo o quello , ma la per- fezione deli opera ; egli conchiusc che non fosse di suo decoro V in- cidere in rame qualunrjne originale, se non era modellato in. prima ■su perfetto disegno . Stabilitosi così il Bartolozzi sulla verità. , la volle render utile a tutti col farla paìpahile e j'acile ai principianti . Ammesso jjer infallibile / che senza un buon disegno non si possa intraprendere la strada dell' arti j che questo sia necessario a tutti, nui singolarmente ai giovani i ammesso in secondo luogo, che il Bartn- lozzi venga riputato il maestro inappuntabile e nel modellare c nel di- segnare , e nel i eseguire , non solo non saremo noi condannati , ina appro- vati universalmente j pubblicando ora a benefizio comune il suo Studio. Prima delle figure abbiamo prcmcss,o alcuni documenti , che servono di prodromo all' opera . Questi ci vennero dettati dal desiderio di giovare alla inesperta gioventù . Furono scelti dai migliori mae- stri ; e perchè non si credi'sspro tolti o a caso o da fonti sospette -, si trovano citati i nomi dei libri , dai quali furono compilât i . Tali libri come voluminosi e rari non si trovano nelle mani di tutti. j\oi ahbiam procurato con ciò di renderli famigliari . Su due singolar- mente si è appog.giata la nostra j'atica. S l' uno fu V antico Lionardo da Vinci , l' uomo il più grande del suo secolo in materia di disegno, e di esecuzione . Della sua opera detta il Trattato della Pittura si è fatta una breve compilazione , accennando i precetti pin ovvie , che diventano altrettanti assiomi di fondamento ; V altro fa il moderno celebratissimo Winkelmann , dalla cui Storia sull'arti. del Diseguo si éono prodotti altri principi collimanti al Bello „ che V autore ha spiegato più. a lungo coli' esame dei monumenti antichi esistenti in Roma . in Firenze , e altrove . Ecco il piano del nostro lavoro, che esponghiamo al pubblico -, sicurissimi e per la parte teòrica e per la pratica non. solo di tro- vare ost acoli presso i dotti, ma un cortese compatimento. Lieti siamo poi oltremodo , perché gV iniziati avranno nel procurarselo una guida infallibile per non errare J e ci saran grati perchè potranno a piede franco inoltrare in un cammino diffìcile , dove chi pone in fallo i primi 'passi , resta mal contento di se /tesso in tutto il. corso della sua vita pittorica . AI ^ en perfection . Ce nom italien , qui lìónore depuis long temps sa nation , 5 et enrichit 1' heureuse Angleterre par quantité de ses ouvrages , nous ^ est favorable, et exalte nôtre choix parmi tant d' autres exemplaires 5 imprimés jusqu'à présent. En effet où est celui, qui dans le règne de» ^ arts , ignore , et ne coniioisse le mérite , et la renomée de 1 homme im- ^ mortel , je dirai le même seul en délicatesse de ses ouvrages r II n'a su- ^ jetit jamais son burin , de sa vie , qu' aux ouvrages des grands maîtres . 5 l'I ne fit aucun cas du nom de celuici, ou de celui là; mais de la seule 5 perfection de 1' ouvrage ; il pcnt'a"qu' il ne lui convenoit pas de gra- ^ ver en cuivre tout original, à moins qu'il ne fut modelé prémienement ^ sur un parfait dessein. Fondé Bartolozzi sur- le vrai, il voulut le rea- 5 dre utile ù tous, le faisant très evident, et facile aux commcnçans . 2 l'osé pour infaillible que 1' on ne peut marcher sur le chemin des ^ arts sans un bon dessein très nécessaire à tous ■, d' autant plus aux jeu- 5 nés gens ; posé en second lien que le Bartolozzi soit jugé le seul mai- ^ tre en modèle , et en dessein , et en exécution, nous ne serous pas 5 bllmé-s , mais agréables a tous , publiant maintenant sou étude pour ^ l'avantage de tout le fnonde . 5 Nous avons donné avant les figures quelques documents , qui ser- ^ vent dc' prodromes à l'ouvrage ; ils viennent du désir d'être utiles â 5 la Jeunesse sans expérience . Les meilleurs maîtres en firent le choix , ^ et afin qu'on ne crût , qu' ils fussent pris par hazard, ou tirés par 5 des sources douteuses , l' on trouve le nom des livres de ceux qui les 5 compilèrent . Ces livres en gros volumes sont rares , et ne sont pas dans ^ les mains de tons. l*nr là nous avons tâché de les rendre familiers. Nous ■5 avons eu soin d'eu choitir particulièrement deux ; le premier fut Leo- ? nardo da ì'inci homme les plus distingué de son siècle en dessein, et ■5 exécution . L' on a fait de son ouvrage , nommé le Ti aité de la pcin- ^ ture , une compilation en montrant des précepts les plus comuns , qin 5 deviennent autant d' axiomes de fondement ; l' antre fut le moder- ^ ne , et très célèbre Ifinkelmann , du quel l'histoire sur lo traité du ^ dessein on a formé d'autres principes, qui visent au beau, et que i'au- ^ teur a exjîlicpié au long , en examinant les uionumcuts plus anciens de ^ r.ome , de Florence , et d' av.tres lieux . ^ Voilà le plan do nôtre ouvrage que nous étalons au Public , très "9 sûr, soit en théorie , et en 'pratique , sans craindre de rencontrer dec. ^ ^ obstacles de savants hojnmes , mais plnslôt leur bonté , et leur indul- 7 gence . Nous sommes aussi dans un transport de joie, car les Ccrameïi- ^ cans se pourvoiront d'un guide infaillible pour éviter les erreurs , nous "î n;ontrant leur reconnoissance , parcequ' il pourront franchement marcher ^ sur un chemin raboteux, où celui qui fait un faux pas par mégarde , est mécontent dc soi-même faisant le peiuUe pendant tento savie- 2 AUX AI GIOVANI STUDIOSI DEL DISEGNO. Nfir offrirvi un (Jono in questi pviiui elementi delle proporzioni , permettete , o giovinetti virtuosi., the io incoraggiscu i vostri ingegni e le nostre speranze . Vi suppongo guidati da un genio , figlio Aelhv ijella natura, che già in voi si sviluppa , e a pa=so a passo M t'a strada al tempio dell'immortalità. Ivi troverete i vostri chiari antena- ti, elio tanto afFaticaronq col pennello , illustrando l'Italia e giovando a se stessi . Ivi vedrete, quei maestri dell'arto , ehe, portarono i loro jioun oltre 1' Alpi ed i Pirenei , e valicarono i mari ; questi originali primari , le cui op-re si fecer gloria di rapire allo nostre contraile gì' illu- stri pirati stranieri, per farsi belli delle altrui spoglie. Tutto v'invita eraurarU , e l'amor patrio , e l'interesse , e l'ambiziosa virtù , e quella gara felice che fa emergere dal seme delle passioni i frutti dell' onore e della fatica . Coraincierò ad erudirvi nella docilità , e vi dirò che senza di questa verso chi vi presiede , sarà vana ogni vostra cura . Vi dirò che coli' in- tolleranza dei primi studj voi non passerete che a stento verso i secondi . Vi dirò che le scienze si acquistano per »;rado e non per salto , onde non abbiate n credere falsamente , che dopo pocbi mesi di scuola siate m istato d'inventare e dipingere a vostro talent». La pittura è una musica . Ora siccome chi non è conformato dalla natura cogli organi musicali a modulare le note , si studia invano di esprimere la finezza dell" arte colla sola teoria dei precetti ; così se voi non avete un presentimento interno ad una naturai proporzione nel tirare le linee , nel disegnare le ombre , e lo facciate più per trasporto che per comaiKlo , sarà consiglio migliore 1' abbandonar tosto un' arte , a cui non siete cliiamati . I vostri genitori avian forse un giusto desi- derio del vostro progresso; ma i nuestri prima di rispondere a quelli di vostre fatiche, consultino il genio buono che vi guida , o il genio malo elle VI distorna . Se non siete nati a dipingere , ritornate alle vostre case , ed esercitatevi in altri studj , a cui vi ha destinato la naturale organizzazione. Così riuscirete utili a voi stessi e alla patria. Altrimenti e sareste cattivi pittori e cattivi cittadini, perchè fliori di quella nicchia, che vi fu preparata da etti Ila stabilito guaggiù k situazione propria di waeclieduuo , ^ i i Di- 5 5 ■? s S 5 ■? 5 5 AUX JEUNES ETUDIANS DU DESSEIN Tcunesse vcrtuenjss , permet tez que f encourage vos esprits , ei nos i/ espérances, en vous présentant des proportions dans ces premiers éléments . Je supose que vous soyez poussés du goût , enfant de let bello nature j qui se détielnpa déjà , et vous conduit à petit pas au, temple de l'immortalité, t^ous y trouverez vos illustres Ancêtres, qui se sont donné tant de peine , travaillant au pinceau , honnorerent l'Italie, étant utiles à eux mêmes. Vous y verrez ces maîtres aux arts , dont la renommée est allée au de là des Alpes , des Firenécs , et de la mer J ces prém'bers originaux , dont les ouvrages furent emportés de nos pays par d' illustres 'pirates étrangers, pour se parer des dé- pouilles d' autrui . L' amour de la patrie j, votre intcrrêt , l'ambitieuse vertu, l' heureuse émulation , qui fait du germe des passions , pous- ser les fruits de Ì honneur , et de la peine, tout cela vous engage à les égaler ■ fe commend:- à vous instruire dans la docilité , sans la quelle tout votre soin sera inutile auprès de fos maîtres . Je vous dirai donc que par V intolérance des premières études , cous aurez lien d(r la peine d'en trer dans les se-condes . Je vous dirai qiui les sciences s'acquiè- rent par dégrés , jamais par bonds , ainsi ne vous flattez pas d' être en état de peindre, et d' inventer par caprice , après trois mois d'école . La peinture est comparable à la musique; ainsi celui qui n'est pas conforme aux organes de musique pour donner des moduhstions aux notes , étudie inutilement , voulant exprimer la Jinesse de fart, ne suivant que les préceptes do la théorie ; il en est de même de vous , qui n' ayunt pas un //ressentiment au, dedtms pour une juste, et naturelle proportion , en Jiiisant des traits , et marquant les om- bres , et que la jhuge l' emporte sur les ordres , te meilleur conseil serait de quitter tout de suite un art au quel vous n êtes pas pro- pres . Vos géniteurs auront , peut-être un plausible désir de votre profit J mais les maîtres avant que de les in former j tfu ils consultent le lienie , qui vous suide, oïl le mauvais genie , qui vous détourne . Si vous n'êtes pas disposé à peindre , retournez chez vous , et prenez tout autre étude , qui soit conforme à votre temperament . Par là vous deviendrez utiles à vous mêmes , et à la Patrie ; autrement u{ IV )« Disegno . Tutte le arti liberali hanno per base il disegno . Lasciamo ora da parte la Scoltura e 1' Architettura , che vantano il medesimo fonda- mento ; parleremo della Pittura . Il disegno oon-iiste iieU' imitare per via di tratteggiamenti formati colla penna , colia matita rossa o nera , o col pennello la forma degli oggetti , che la natura o.frs ai nostri oc- chi . L'età più tenera è la più atta al disegno ; l'agilità delle mani vi si presta più agevolmente . Gettcrebb;; il tempo colui , che aspettasse a farlo nella sua virilità . Si affretti dunque il primo lavoro negli anni giovanili , concorrendovi la naturale pieghevolezza dei nriscoli e degli iirticoli . Si cominci con delineare le linee parabole per ogni verso col lapis incastrato in una penna , che diresi porta-lapis ■ Questo stroraento ti tiene a un di presso come la pi-nna da scrivere , con la differenza però, che le dita giacciano verso la metà , perchè i tratteggiam nti che debbon formjrs! , abbiano deUe dimensioni più grandi delh' lettere della scrittura. Conviene che il polso divenuto mobih: scorra sulla carta, e si porti dall' un lato e dall'altro senza rigidezza , percorrendo le estensioni dei tratteggiamenti , che si divisano di formare . Disegno assoluto non si dà per 1' esecuzione in ninno dei giovani . Sarebbe ardire 1' inventare . Si cominci dal ricopiare , e dall' imitare i disegni , che nn valente maestro o antico o moderno abbia formato sul naturale. Prima di delineare un corpo intiero, si disegnino in partico- lare tutte le parti ; e cjuesle assai in grande , ontle conoscerne le minute specialità . Dopo disegnate le diverse parli della testa , occhi , naso , bocca , orecchi , si formi un insieme , assegnando a queste parli il lor giusto sito , e le loro proporzioni in una testa iutiera, che si disegna in varj punti di veduta , affin di conoscere i diversi cangiamenti , allorché si rii-uarda la testa in faccia , in iscorcio , in prohlo , o allorché la si vede in alto o per di sotto . Lo stesso studio si faccia sulle altre parti del corpo , e specialmente sulle mani e sui piedi . Proporzione . Non può immaginarsi bellezza senza la proporzione, che n'è sempre il foudamento . fila siccome possono formarsi tutte belle le parti del ccr- vous serez de mauvais peintres, et de méchants citoyens, étant de- hors de la niche marquée de celui , qui destino ici bas le lieu de chacun , D.essein . Tous les arts libéraux ont pour base le dessein. Kc parlons pas à présent de la Sculpture , et de V Architecture qui louent le ménir fondcinent. Koiis parlerons de la Peinture . Xc dessein n'est autre chose que d' imiter , par des traits formés de plume , ou de crayon' rouge , ou noir , ou de pinceau, Iw forme des objets que la'riature étale à nos yeux . Le plus bas âge est le plus propre au dessein' ; l agilité de la main y travaille plus aisément . Ce seroit un tems perdu pour celui , qui voulut le faire dans un âgé viril ■ Qu on s' empresse donc de faire ce prémier travail dans le teiiis de la jeu- nesse , gui plie aisément par une douce articulation des muscles . Que r on commence à Jòrmer des lignes paralclles de toute façon avec un crayon fourré dans une plume, qui s' appSlle porte crayon: Cet instrument se tient à peu près comme la plume d' un écrivain , « cola près, que les doiats couchent environ la moitié , afin que les traits que V on cent faire , aient dàs étendues plus grandes que celles de i écriture . Il jdut que le poignet devenu mobile glisse sur le papier , et aille de coté et d'autre sans p/cine en parcourant les éten- dues des traits que V on ieut former . On île donne pas lun dessein comjilet aux jeunes gens pour l cxé- euter . Ceseroit être hardi d' inventer . Que l'on commence à copier, à imiter .les desseins qu'un maitre savant moderne, ou ancien à fait après nature, vivant que de former la délinéation d'un corps entier, que V on en désine particulièrement toutes les parties assez bien grandes pour en connoitre biens les j'orrnes particulières petites . Après avoir déssiné les différentes parties de la téle , les y eus:, le nez, la bouche, les oreilles, il faut former un tout, marquant toutes ces part'ics à leur juste place , et leurs proportions en une tête entière, que V on puisse dessiner en point de vûe different pour en connoitre les divers changements , lorqu' on regarde la tête ert j'ace , en racourci , en profil, même quand on la regarde par dessus ,^ et par dessous . Que V on jasse la mente étude sur les autres parties^ du corps, d' autant plus sur les ma'ms , et sur les p'ieds . Proportion . On ne peut concevoir beauté sans proportion , qui en est tou- jours le fondement mais coinme i on peut Jbrmcr belles toutes les' par- o( V )o corpo umano senza che una b»lla figura però ne risulti , così possiamo considerare la proporzione particolarmente ^ anche facendo astrazione dalla bellezza . Le proporzioni che nascono dalla scienza sola , possono trovarsi esattissime in nna figura , senza che questa perciò sia hella . Gli antichi siccome laceano del bello ideale il loro principale stisdio , cosi ne aveano determinati i rapporti e le proporzioni , dalle tjaali però , quando, ne aveano una giubta ragione , si allontanavano lanciandosi guidare dal loro genio. Il busto per esemp.i die dalla cavità del collo fino alla cavità del petto dovrebbe avere una lunghezza di volto , pur è sovente più lungo di un buon pollice, affin di dare im nobile rial- zamento. Lo stesso succede nella pavte tra la cavità del petto e 1' um- bilico , che si tien più lunga d'un volto p'T rendere la figura più svelta ; e tali proporzioni hanno diifiitti le più ben formate persone . La struttura del corpo umano risulta dal numero tre^cli'è il primo numero di proporzione . In questo , che dagli antichi teneasi come il più perfetto tra i numeri , si esprime il principio^ il mezzo , ed il fine : c come i Pitagorici determinavan con esso le cose tutte , così noi vi potremo scorgere un rapporto colla nostra statura . E' già stato osservato- elle r uomo a tre anni ha generalmente acquistata la metà dell' altezza , a cui dovrà crescere . Il corpo intero dividesi in tre parti ,- e in tre pur si dividono i membri principali . Le parti del corpo sono il busto le coscs , le gam- be ; le parti inferiori sono le cosce , le gambe , e i piedi ; cosi, dividonsi in tre il braccio , la mano , e il piede : e questa osservazione si può stendere a tutte le altre parti; poiché se gli nomini sono ben formati, in loro sempre si trovano le stesse proporzioni . Così tre parti lia il Volto , cioè tre lunghezze di naso ; la testa però non ha quattro lun- ghezzj , siccome alcuni pretendono. La parte superiore della testa, cioè «ai primi capelli al vertice , presa perpendicolarmente , non ha che tre quarti della lunghezza del naso , vale a dire , che ha col naso la pro- porzione di 9 a 12, \ Avvisi per quelli che studiano V opere antiche . Non convien partirsi dai nostri primi maestri. Nissun precettore di disegno , o di pittura darà a copiare alcun pezzo al discepolo , se non viene dall' antico . Quindi con assai lode si vedono incise le statue Greche e Romane, e date alla riflessione dei giovinetti. In Venezia ab- biamo il Museo Farsetti ; cioè tutt' i più celebri pezzi esistenti in Boma, fotti in gesso , ed esposti alla pubblica utilità . Qui giudico di propone al- ^ parties du corps humain , sans qu il en résulte une belle figure , nous pouvons de même considérer particulièrement la proportion j ne pensant pascila beauté. Les proportions , qui dérivent de la science peuvent se trouver fort exactes dans une figure sans qu elle soit bel- le . Comme les Anciens faisaient leur principale étude sur le beau idéal , ils en avcicnt fixé par là les raports , ef les proportions s ce- pendant ils s'en, éloignoient quand ils en amient une juste cause , se laissant guider par leur génie. Par exemple, le buste qui devroit avoir une longueur de face , depuis la cavité du cou jusqu à Celle de la poitrine , cependant elle est souvent plus longue d' un pouce pour V élever noblement . Il en est de même de celle qui est depuis la cavité de la poitrine jusqu' au nombrit , et que 1' on tient plus longue d' une tète pour rendre la figure plus agile et ces proportions ont véritablement la forme des plus beaux personages. La forme du corps humain résulte du nombre trois , qui est le premier nombre de proportion . Par ce nombre , qui étoit le plus parfait des Anciens , l'on marque le commencement, le milieu, et la fin: comme les Pi- tagoriciens déterminaient par ce nombre toutes choses , par là nous pourrons apercevoir un raport de notre taille . On à dcja remarqué qu à l'âge de trois ans l'homme a généralement pris la moitié de la, hauteur à la quelle il doit parvenir . Le corps entier se sépare en trois parties, et en trois autres parties se sépare les membres principaux . Les principales parties du. corps sont le bust , les cuisses , les jambes ; les parties inférieures sont les cuisses , les jambes , et les pieds ; ainsi V on sépare en trois le bras, la main ^ et le pied; et cette remarque peut aller au long sur toutes les autres parties ; car si les hommes sont bien formés", on y verra sur eux les mêmes proportions . Le visage a aussi trois parties , c est à dire trois longueur de nez ; la téte n à pas cepen- dant quatre longueur selon le sentiment de quelques uns. La haute partie de la téte depuis les premiers clieveUx jusqu nu vertice prise perpendiculairement n a que trois quart de piarties de la longueur du nez, c' est à dire, qu elle a, compris le nez, la proportion de g à 1 2. Avertissement pour cens qui étudient les ouvrages antiques . // ne convient pas de s'éloigner de nos prémiers maîtres ■ Aucun maître en dessein, ou en pe'mlure donnera à copier quelque morceau, à l'écolier , s' il n est ancien . C est pourquoi V on voit gravées les statues Grecques , et Romaines tout à J'ait dignes de louanges , sur les quelles doivent réfléchir les jeunes gens. C' est à Venise qu'il y à le cabinet Farsetti , c est à dire tous les plus beaux morceaux qui I> sont o( VI )o âlciine regole ai principianti , ai quali si pone dinanzi un pezzo antico per istucliare e per ricopiare . Sono in epilogo tratte dal V\ inkelmann . Primo. INon vi studiate di scoprire i dii'etli e le imperfezioni neJl' opere dell' arte , se non avete prima ajjpreso a conoscere il bello . Questa massima è fondata sulla sperienza giornaliera . La maggior parte di quelli , the mirano le figure , ma nulla vi capi;Cono , se altri non ne faccia loro la spiegazione , volendo l'are il censore e il maestro anche prima A' essere scolari , non sono arrivati mai a conoscere il hello e ja perfe- zione dell'arte. Se un uomo poco intelligente facciasi ad osservare una hella statua , ne loderà il merito con termini generali ; il che può fare seuz' alcuno studio ; ma portando poscia l' occhio indeterminato sulle varie parti di essa , siccome non sa rilevarne il hello , si ferma sui di- fetti , che per avventura vi scorge. Alcuni errano per ui;a inopportuna diffidenza , non volendo far nissun caso di tutte le prevenzioni , che aver possono favorevoli agli antichi , e si prehggono di non ammirare nessuna cosa , tenendo 1' ammirazione come figlia dell' ignoranza . Secondo . Non deve un amatore fidarsi al giudizio degli, operai , i quali per lo piìi preferiscono il difficile al bello , e generalmente sosten- gono die nelle opere dell' arte il lavoro pregiar si deve , anzi che la scienza , o l'erudizione . Da questo pregiudizio grande svantaggio n' è de- rivato alle arti medesime ; e se oggidì ne sembra quasi sbandito il hello , forse a questo il deggiamo . Tali artisti pedanti , che non hanno sensi- bilità , poiché nè il bello punto li muove, né forze hanno da immagi- narlo , introdussero molte o smoderate maniere di scorci nelle pitture delle soffitte e delle volte , ed hanno quasi fatta una legge di cosi di- pingere in tai luoghi, in guisa che se tutte le figure ivi collocate non vengano presentate in iscorcio , si accusa tosto l' ignoranza , o l' inabilità del pittore . Terzo . Dobbiamo , ad imitazione degli antichi , nell' esaminare le opere dell' arte , ben distinguere tra l'essenziale e l'accidentale , per non portare un giudizio ingiusto , ciò condannando , di cui non si deve far caso , e per avvezzarci a prender solo in consideraziotse quello eh' è lo scopo principale del disegno . Quarto . Coloro che , non avendo ocularmente esaminati gli antichi monumenti , giudicarne devono sui disegni e sulle stampe , veggendovf figure difettose, guardinsi dall' incolparne gli antichi maestri, ma per- suadansi piuttosto che tai difetti si denno attribuire o al disegnatore o allo scultore che restaurò i guasti lavori. Talora la colpa è d' amendue ; e di ciò n'abbiamo argomento nelle tavole della galleria Giustiniani, ove tutte le statue da un poco abile Scultore sono state restaurale, e quello^ che in esse v' ha veramente d' antico , è stato disegnato da chi non avea degli antichi monumenti iiissuna cognizione . sont dans Rome, tirés en plâtre, étalés pour l'utilité publique. Je juge à propos de proposer ici quelques régies aux cornmcncans , aux quels on donne un morceau ancien à étudier et à copier . Klles sont tirés du Winkelmann en abregé. En prémier lieu n allez pas découvrir les défauts, et les imper- fections des ouvrages de ï art , avant que d'etre en état de connoi- tre le beau. Cette maxime est établie sur une experience continuel- le . La plus grande partie de ceux qui regardent les figures et ne comprennent rien sans l' explication de quelques uns , et font les critiques , et les maitres même avant que d'être écoliers ; ils ne sont jamais parvenus à connaître le beau, et la perjection de l'art. Ai un homme qui a peu d' intelligence considère une belle statue, il en ajiplaudira le mérite par des mot s en général , ce qui peut faire sans étude ; mais s'il jette ses yeux incertains sur ses différentes parties , ne sachant pas distinguer le beau , s' arrête sur les défauts qui découvre par hazard. Quelques uns se trompent mal à propos par défiance , ne voulant faire aucun cas de toutes les préventions qu ils peuvent avoir, très favorables aux anciens, et sont entêlés à }ie pas admirer toute chose, jugeant V admiration pareille à la file de V Ignorance . En second lieu. Un amateur lie doit pas a juter foi aib sentiment des ouvriers , qui souvent préfèrent le diffcile au beau , et soutiennent généra l enien t , que le travail aux ouvrages de l'art doit être estimé plutôt que la science, et l' erudition . Par ce préjuge, les mêmes arts en ont eu un grand désavantage ; et si de nos jours la beau est écarté, c'est peut être lui, gui en est la cause. De tels artistes pédants dépourvus de sensibilité , car le beau ne les touche pas , ni ne peuvent l' imaginer , ont eux mêmes mis en usage des racourcis affectés en peintures sous des planchers et sous des voûtes, qui ont presque donné la loi de peindre en ces lieux, en sorte que si toutes les figures qui y sont placées ne sont pas faites en racourci l on. peut condatnner tout de suite l'ignorance , et l'inhabileté du peintre , En troisième lien. Nous devons, suivant les anciens , examiner les ouvrages de V art , bien distinguer V essentiel de V accidentel , pour ne pas juger mal à propos, en condamnant ce dont on ne doit faire aucun cas , et pour s' acoufumer à considérer rien que le but principal du dessein . En quatrième lieu. Ceux qui n'ont pas jetté les jeux , et examinés les anciens monumens , doivent en juger sur les desseins , et sur les estampes; et s' ils y remarquent des figures défectueuses, qu ils pren- nent bien garde de blâmer les anciens maitres: qu ils se persuadent plutôt que de tels défauts doivent être atribuçs au dessinateur , ou, au o( VII )o Espressione , ed azione . L' azione sola può render bella una figura ; e questa , ove sia man- cante neir azione , non avrà mai il pregio di bella . Espressione in ter- mine d'arte significa l'imitazione dello stato attivo e passivo dell'anima nostra e del nostro corpo , cioè dello azioni e delle passioni . Questa parola presa nel suo più ampio senso comprende pur in se l'azione; ma presa in senso più stretto sembra non altro indicare , se non ciò che vien espresso dai tratti e dai gesti del volto ; e l' azione , eh' è pur compresa nell' espressione sembra piuttosto riferirsi a ciò che accade nei movimenti delle membra e dell' intero corpo . L'espressione presa in amendue i sensi altera i tratti del volto, il contegno del corpo , e con essi le forme che costituiscono la beltà ; e quanto maggiore è questa alterazione , tanto più di bellezza si perde . Perciò lo stato di tranquillità e di riposo , che secorulo Platone era Io stato medio fra il dolore e 1' allegrezza , veniva nell' arti considerato come un punto fondamentale . La tranquillità è lo stato proprio della bellezza , come del mare ; e ci dimostra in fatti 1' esperienza , che gli nomini più belli sono eziandio per 1' ordinario i più tranquilli e di miglior indole. Richiedesi questa tranquillità non solo nella figura che disegnar si vuole , ma in quello stesso che la disegna e la forma ; poi- ché a mio parere la giusta idea d' una sublime bellezza prodursi non può, fuorché nella mente d' un' anima quieta^ e da ogni altra partico- lare immagine sgombra . Ma perché nelle azioni la piena tranquillità e l' indifferenza non iianno luogo , e le stesse figure divine vengono rappresentate sotto limane forme e cogli umani affetti ; quindi è che non sempre dee cer- carsi in loro la più sublime idea della bella . Questa allora vien com- pensata dall' espressione . Gli antichi artisti però non la perdevano mai di mira ; anzi era sempre lo scopo loro principale , a cai l'espressione doveva in qualche modo servire ; né , perchè da questa venisse alquanto alterata la beltà d'una figura, lasciar dovea di chiamarsi Isella. La beltà senza 1' espressione , insignificante sarebbe ed insipida ; l' espressione senza la beltà sarebbe spiacevole; ma influendo 1' una sull'altra, e combinan- dosi insieme le loro qualità che sembrano distruggersi a vicenda , ne risalta un' attraeate , significante, indefinibil bellezza, NeU' 5 au graveurs , qui racomoda les ouvrages gâtés . En ce cas la faute 5 est de V un , et de l autre i de cela nous avons des preuves sur les ^ tables de la gallerie Giustiniani , où toutes les statues n ont pas été 5 retouchées d un habile sculpteur , et ce qui est en elles vraiment ^ antique a été dessiné de celui , qui n'avait aucune connoissance des ^ antiques monuments . 5 Expression , et action . ■5 _ La seule action peut rendre belle une figure, et sans action elle 5 n aura jamais V avantage d' être belle. L' expression en terme d'art ■5 signifie l'état actif, et passif de nôtre ame , et de nôtre corps, 5 c est à dire des actions , et des passions . Ce mot en un sens plus S étendu signifie aussi V action , mais dans un sens plus racourci pa- 5 roit montrer rien que ce qui est exprimé par des traits et des gestes 5 du visage, et l'action qui est aussi comprise dans l' expression , sem- ^ ble plutôt se rapporter à ce qui arrite dans les mouvements du corps 5 entier , et des membres . 2 L' expression prise en ces deux sens anime les traits du visage , 5 la contenance du corps , ^ et par là les formes qui établissent la "be- », auté s mais cette beauté s'évanouit autant qu'elle est affectée. C est 5 pourquoi V état de Iranquilité , et de repos , qui selon le sentiment 5 de Platon , éto'it V état mitoyen entre la douleur , et la gaité , il ^ étoit considéré dans les arts autant qu'un point fondamentel . La ■s tranqu'ilité est le propre état de la beauté comme de la mer ; L' ex- ^ perience nous montre en effet, que les beaux hommes sont aussi sou- 5 vaut les plus tranquiles et d'un meilleur naturel. Cette tranquilité ^ est aussi nécessaire dans la figure que V on veut désiner , de même que dans celui qui In forme ; car , suivant mon sentiment , on ne peu t ^ former la juste ressemblance d' une beauté sans avoir V esprit dans 5 une bonne assiette, qui ne pense pas à un autre objet diférent . ^ Comme la pleine tranquilité et l'indifférence n ont pas de place 5 dans les actions , et que les mêmes figures divines sont représentées ^ en formes humaines avec leurs affections S il en arr'ive que V on ne 5 doit pas rechercher en elles l'idée d'une subrune beauté. Celle ^ ci est alors dédomagée de V expression . Cependant les anciens 5 artistes ne la laissojent jamais échaper ; au contraire c étoit 5 pour eux le prémier bât , qu' ils , en quelque façons , joignaient à 5 r expression S mais si par 1' expression la beauté d' une figure étoit y exagérée, ou affectée, elle perdrait alors le nom de beauté. La bea- ^ uté sans expression seroit insipide , et ne signifieroit rien J V exprès^ ^ sien sans la beauté seroit désagréable ^ mais l' une , portant de l' in- ^ fluency sur V autre ^ et se joignant ensemble, leurs qualités qui pa- > rois- c( vili )o Neil' opere puWiliclie degli anticlii non vedonsi mai espresse pas- sioni fmoderate e violente , e può questa osservazione servir di norma a discernere i lavori degl' impostori dai veri antichi monumenti . L'espressione eccessiva viene insegnata in un libro, che va per le mani di tutti i giovani artisti , cioè nel Trattato delle passioni di Carlo le Bruni e negli aggiuntivi disegni non solo Vedesi espresso sul volto il più alto grado delle passioni , ma in alcuni Vanno queste sino al furore. Toissent se détruire, tour à tour forment une charmante , signifiante , et incomparahle beauté. On ne voit jamais dans les ouvrages publics des anciens des ex- pressions de passions violentes , et immodérées ; et cette remarque peut servir de régie pour connoitre les ouvrages des imposteurs d' avec les vrais monuments anciens . L' expressions affectée s' apprend dans un livre , que tiennent tous les jeunes artistes ; c' est le livre qui a pour titre Traité des passions de Charles le Brun . Dans les desseins ajoutés on voit non, seulement au visage le plus haut point des passions mais dans quelques uns elles montent jus qu au plus haut dégré d' emportement , Alcuni precetti tratti dalla grand' opera di Lionardo da Vinci, 5 Quelcpes préceptes tirés du grand ouvrage de Leonard de Vinci. Se vuoi aver vera notizia delle forme delle cose , comincierai dalle particole di quelle , e non andare alla seconda , se prima non hai bene nella memoria , e nella pratica la prima . E se farai altrimenti , gette- rai via il tempo , u veramente allungherai di molto lo studio . E ti ri- cordo , che impari prima la diligenza, che la prestezza. La mente del pittore si deve del continuo trasmutare in tanti di- scorsi , quante sono le figure degli obbietti notabili , che dinanzi gli appariscono , ed a quelle fermare il passo , e notarle , e far sopra esse regole , considerando il luogo , le circostanze , i lumi , ed ombre . htudia prima la scienza , e poi seguita la pratica nata da essa scien- za . Il pittore deve studiar con regola , e non lasciar cosa che non si inetta alla memoria , e vedere che differenza è fra le membra degli ani- mali , e le loro giunture . Il pittore deve prima assuefar la mano col ritrar disegni di buoni maestri , e fatta detta assuefazione col giudizio del suo precettore , deve poi assuefarsi col ritrar cose di rilif^vo buone . Ricordo a te , pittore, che quando per tuo giudizio, o per altrui avviso , scuopri alcun errore nell' opere tue , che tu le ricore^ga , onde nel pubblicar tali opere , tu non pubblichi insieme con quelle la stol- tezza tua . E non ti scusare da te medesimo , persuadendoti di ristorare la tua infamia nella succedente tua opera , perchè la pittura non muore nella sua creazione , come la musica , ma lungo tempo dura . 11 seguente precetto è piccolo, e forse degno di riso, ma di grande utilità per l' invetizione . Se riguarderai in alcuni muri imbrattati , o pietre di varj mischi , potrai quivi vedere l' invenzione e similitudine di diversi paesi , diverse battaglie , atti pronti di fignro , e strane arie di volti e d' abiti , ed infinite altre cose ; perchè nelle cose confuse l' ingegno si desta a nuove inyeu2Ìoui . All- ibi tu veux avoir connaissance des formes des choses , tu com- menceras par les petites parties des mêmes , et ne suivra pas ton penchant j si tu n as pénétré dans la mémoire,, et pratique la pre- miere connaissance s car si tu agis autrement tu perdras ton tems , et trainerà au long ton étude. En premier lieu je t'avertis d'np- preiulre auparavant la diligence plus-tôt que la vitesse . La pensée du peintre doit continuellement se clianger en autant de discours, que sont les figures des objets remarqualjles , qui se pré- sentent à lui , et s' arrêter sur elles , les marquer , et former sur el- les des régies , en considérant le lieu , les circostances , la clarté , et les omhrts . Etudie auparavant la science, puis suis la pratique dérivée d'elle. Le peintre doit étudier par régie, et ne doit pas manquer de faire une chose sans V aprofondir dans la mémoire , et remarquer la dif- férence des membres des animaux, et de leurs jointure} . Le peintre doit auparavant acoûtumer la main à copier des des- seins de lions maîtres, et lors (ju il est acoûtumé à faire cela, avec aprobation de son précepteur , il doit après s' acoûtumer à tirer de bonnes choses remarquables . Souviens toi, peintre , que lorsque par ton talent, ou par un aver- tissement de quelqu un tu cannois quelque faute dans tes ouvrages , de les corriger ajin qu en étalant tes ouvrages au public , tu ne montre ta follie . J)^e fais point d' excuses à toi même , croyant pou- voir recouvrer ta réputation^ par un nouvel ouvrage , car la peinture n'est pus mortelle lursqu elle est faite, de même que la musique , car elle dure long temps. Le suivu.nt précepte est bien petit , et peut être ridicule , maïs très utile pour V invention . Si tu regardes sur quelques murailles mal o( IX )o Ancora si è provato di non poca utilità ^ quando ti trovi all'oscuro ^ nel letto , andar coli' immaginativa ripetendo li lineamenti siiperfiziali «5 delle ferme per 1' addietro studiate ; e a quiìsto modo si cojiferniano le ^ cose comprese nella memoria . 5 JNon deve ricusare il pittore , mentre ei disegna 0 dipinge , il gin- ^ dizio di ciascuno , perchè noi conosciamo che 1' uomo , benché non sia pittore , avrà notizia delle forme dell' uomo . E se conosciamo gli uomìjii ^ poter giudicar l' opere della natura , quanto maggiormente potranno 1 giudicare i nostri errori ! ^ Il pittore deve cercare d' essere universale , perchè gli manca assai 5 dignità, se fa una cosa hene e l'altra male; com,; molti, elle solo sto- ^ diano neir ignULlo misurato e proporzionato, e non ricgvcaito la sua va- ^ rietà , perchè può essere un uomo proporzionato , ed esser grosso e corto 5 e lungo e sottile e mediocre . ^ Quelli che s'innamorano della pratica senza la diligenza o scienza, ^ sono come i noceliicvi cii' entrano in mare senza timone o hussola , elle ^ mai hanno certezza dove vadano. Sempre la pratica deve essere edificata 5 sopra la Luona teorica . ^ Un pittore nou deve mai imitare la maniera d' un altro, perchè > sarà detto nipote e non figlio della natura . ^ Quando hai a ritrarre dal naturale , sta lontano tre volte la gran- dezza che tn ritrai , e farai , che quando tu ritrai , o che tu muovi 5 alcun principio di linea, die tu guardi per tutto il corpo , elle tu ri- trai, cjnalnnque cosa si scontra pi-r la dirittura della linea priiici[>ale . 5 Il lume da ritrarre di naturale vuol essere a tramontana, acciò non ? faccia mutazione: e se lo fai a m.ìzzo di, tieni finestre impannate, onde ^ il sole alluminando tutto il giorno , non faccia nintazioue . L'altezza ^ del lume deve essere in moilo situato, che ogni corpo faccia tanto lunga "> 1' ombra sua per terra , quanto è la sua altezza . ^ Quando ritrarrai gV ignudi fa che sempre li ritragglii iutieri , e poi > finisci q'iel membro che ti par migliore , e quello con l'altre mcmhrj ^ metti iu pratica , altrimenti faresti uso di non appiccar mai bene le membra insieme : e non usar mai far la testa volta dov'è il petto, nè ^ il braccio andare come la gamba ; e se la testa si volta alla spalla d;:- ^ .■tra , fa le sue parti più basse del lato sini-tro , che dell'altro : e ss lai il petto in fuori , fa che voltandosi la testa sui lato siuirLro , le ^ parti del lato destro siano più alte > che le sinistre . ^ Quel pittore che avrà coirnizioiie della natura dei nervi , musçoli , ^ e lacerti , saprà bene nel muover un iiiembio , quanti e quali nervi ne 5 Siano cagione ; e qnal muscolo sgonfiando è cagione di far scortare esso ^ ner\"o , e quali corde convertite iu sotlilissime r;artila:rini ravvolgono e circo;;dano detio musculo ; e non firai come molij , the in diversi atti ^ sein- ^ mal propres , nu des pierres en divers mélanges tu pouvras y voir l iavention , et ressemblance de divers pays , plusieurs batailles , de vives attitudes, et d' étranges visages , da même que des habits , et une infinité d' autres choses, car par les choses brouillées Ì esprit se rei'eil/e pour de nouvelles inventions ■ On a expérimenté être aussi très utile , lorsrjn on est au sombre dans un Ut , de répéter dans la pensée les traits superficiels des formes déjà éludiées : faisant cela on assure les choses dans la mé- iuoire . Quand le peintre dessine , on peint , il ne doit pas refuser le sentiment de chacun, car nuns connoissons que 1' homme , quoi qu il ne soit pas peintre , aura connoissance de la forme de L' homme i et si nous coiinoiisons que les hommes soient en état de juger sur les ouvrages de la witnre , que ne pourront ils pas juger sur nos erreurs ? ha peintre doit tâcher d^ être universel , car s il fait bien une chose, et l'antre nul, son titre honorable est dégradé ; il en est de même de plusieurs qui n étudient le nud en mesure, et en proportion sant rechercher la vérité , car un homme peut être proportioiié étant gros , et court , et long , et mince , et médiocre . Ceux qui s' affectionnent à la pratique sans diligence, et sans science , ressemblent aux nautoniers , qui vont en mer sans gouver- nail , et sans boussole , sans savoir où ils vont . Lu pratique doit être toujours fondée sur la théorie . Un peintre ne doit jamais imiter la façon d'un autre , parcequ'il sera nommé neveu , point fils de la nature . Quand tîL tires dn nalitrel posestoi loin trois fois de la gran- deur que tu t'ire , cela causera que , lorsque tu tires , et que tu fais quelque prender trait regardant par tout le corps que tu tires , toute chose sera uniforme par la direction du trait pr'mc'ipal . Tu dois te serv'ir du jour du côte du nord quand tu peux tirer nu naturel afin d'éviter un chansement . Let hauteur de la lumière doit être située de façon que chaque corps fasse V ombre aussi longue- que sa. hauteur . Quand tu tirerai les nuds , tâche de les tirer tous entiers , puis finis le membre qui te paroit meilleur , et mets en pratique les autres membres, autrement tu t' aecontâmerois à ne pas bien joindre tous les autres membres ; ne jorme jamais la tête tournée vers la po'itrine: ni fins le bras comme une jambe:- si tu tourne la tête vers l' épuiufe- droite , fais ses parties plus basses du ciité gauche plus que du }' nutro côté; et si tn J'orme la poitrine eu déhors , fais qu' en tOiirnan hi téle du côté gauche , les part'ies du coté dro'U so'ient plus Acuités que les gauches . c Le sempre fanno dimostrare quelle medesime cose in braccia, schiene, petti, ed altri muscoli . La Pittura dividesi in due parti principali , delle quali la prima è figura , cioè la linea , che distingue la figura dei corpi e le loro par- ticole ; la seconda è il colore contenuto da essi termini . La figura dei corpi si divide in due altre parti , cioè proporziona- lità delle parti infra loro , le quali siano corrispondenti al tutto ; mo- vimento appropriato all'accidente mentale della cosa viva elle si muove. La proporzione delle membra si divide in due altre parti , cioè eqnalità , e moto . Equalità s' intende , oltre alle misure corrispondenti al tutto , che non si coniondano le membra dei giovani con q\ielle dei vecchi , uè quelle dei grassi con quelle dei magri , nè le membra leg- giadre con le inette e pigre. Oltre di questo , che tu non faccia ai ma- schi membra femminili , in modo che le attitudini « ovvero movimenti dei vecchi non siano fatti con cfuella medesima vivacità , che quelli dei giovani ; nè quelli d' una femmina , come quelli d' un maschio . Diversità nel far le figure secondo Lionardo da Vinci , Putti. I putti piccioli si deldìono figurare con alti pronti , e storti quando seggono; e nello star ritti, con atti timidi e paurosi. Verchi . I vecchi devono esser fatti con pigri e lenti movimenti , e le gambe piegate colle ginocchia , quando stantio fermi , e piedi pari e distanti 1' uno dall' altro , siano declinati in basso , la testa innanzi chinata , e le braccia non troppo distese . Vecchie . Le vecchie si devono figurar ardite e pronte , con rabbiosi movimenti, a guisa di furie infernali, e i movimenti devono parer più pronti nelle braccia , e testa , che nelle gambe . Donne. Le donne si devono figurare con atti vergognosi, le gambe, insieme ristrette , le braccia raccolte insieme , teste basse e piegate ia traverso . Notte. Se tu vuoi fitrurare una .storia, farai, che essendoci un gran fuoco , quella coca cii' è vicina a ditto fuoco pili si tinga nel suo co- lore j Le peintre gui aura connoissanca de la nature des nerfs , (hn muscles , et des avant bras , en remuant un mcmlre , saura bien lu. quantité , et qualité des nerfs , qui en cause le mouvement ; et quel est la cause qu un muscle cnjlé j'ait racourcir le même nerf ; et quels cordons changés en, très menues cartilac:es envelopent et entourent le même muscle i tu ne j'airo.s pas comme plusieurs qui démontrent toujours en, diverses attitudes les mêmes clioses , en bras , en échines, eu poitrines , et autres jjiuscles , La peinture est séparée en deux parties principales , dont la pre- mière esr la figure, c'est à dire la ligne, qui distingue la figure des corps , et de leurs particules i la seconde est la couleur qui tient sey boriies . La figure des corps se divise en deux autres parties , c' est à dire pjroportion des parties entre elles , qui soient d' accord en tout; en inouienmnt convenable à V événement mental du vif objet en mouve- ment . La proportion des membres se dii'ise en deux autres parties ^ c' est à. dire égalité , et moui^enicnt . légalité signifie qu outre les mesures conformes -en tout , qu' on ne brouille pas les membres de jeunes gens avec ceu.v des vieillards , 7ii ceux tics tiras acec ceux des maigres, ni les membres di-gagés aiec les absurdes, et paresseux . Outre cela ne fais pas aux mâles des membre de femmes , de j'açon que les attitudes , ou mouvements , des vieilles gens ne soient pas faits acec la même i^ivacité que ceux de la jeunesse > ni ceux d une feinm^ autant que veux d' un homme . Différentes manières pour faire les figures suivant Léonard de Vinci. Enfants . Les petits en fants doivent se représenter en actions promptes J et panchés quand ils sont assis ; et lorsqu ils sont de bout, en attitudes timides, et peureuses . Vieillards . Les vieillards doivent être faits en mouvements pares- seux , et nonchalants , les jambes pliées ai-ec les genoux , et les bras pas trop tendus . Vieilles femmes . L^es vieilles femmes doivent se représeiLter har- dies , et promptes en mouvements de rage , de même que des furies d' Enjér , et leurs moueemens doivent paraître plus prompts aux bras qu' aux jambes . Eemmes . Les femmes doiv^'nt se r(présenter en actions honteuses t en jambes serrées, en bras plies , en têtes basses , et pliées de travers. Nuit. Si tu veux représenter une histoire où il y ait uu grand feu jais en sorte que ce qui est près de ce Jeu soit chargé beaucoup ji.'us o( Xî )o lore, perchè quolla cosa , eli' è più vicina all' obblotto , più partecipa ^ della sua natura ; e facendo il fuoco pendere in color ro^so , farai tutte le cose illuminate da quello aiicora rosseggiare , e tjnellc che son più ^ lontane a detto fuoco , più siano tinte del color nero della notte . Le ^ figure ^ elle son fatte innanzi al fuoco, appariscono scure nella chiarezza ^ di esso fuoco , perchè quella parte della cosa che vedi , è tinta dall' > oscurili della notte , e non dalla chiarezza del fuoco : e quelle che si ^ trovano dai luti , siano mezze oscure e mezze rosseggianti ; e quelle che ^ »i possono vedere dopo i termini della fiamma , saranno tutte allumate ^ di rosseggiante lume in campo nero. In quanto agli atti , farai quelli, cjje sono appresso , farsi scudo con le mani , e con i mantelli riparo ^ dal soverchio calore , e voltati col viso in contraria parte , mostrando ^ fuggire : quelli più lontani , farai gran parte di loro farsi con le mani ^ riparo agli occhi offesi dal soverchio splendore . 5 l'ortiina di mare . Veramente per bea dipingere una fortuna , o ^ tempesta di mare , converrebbe esservi stato presente ; e non fare come ^ alcuni poeti, i quali non hanno mai visto lido , e copiano l'uno dall' al- 5 tio le liasi snervatamente . Pure a dartene uu' idea , ascolta . Se vuoi ^ figurare bene una fortuna , considera bene i suoi effetti , quando il 5 vento soffiando sopra la superfizie del mare o della terra , rimane e ^ jorta seco quelle cose , che non sono ferme con la massa universale. 5 i'arai prima le nuvole spezzate, e rotte, drizzate per lo corso del vcn- ^ to, accompagnate dalle arenose polveri, levate dai lidi marini; e rami *i c foglie , sparse per l'aria in compagnia di molte altre cose leggere; irli ^ alberi e l'erbe piegate a terra , quasi mostrar di voler se^juire il corso "5 del vento, coi rami storli fuor del naturale corso, colb^ scompigliate e 5 rovesciate foglie; e gli uomini che vi si trovano, parte caduti, e rivolti ^ per li panni , e per la polvere , quasi sconosciuti , e quelli elle restano ^ dritti , siano dietro qualche albero abbracciati a quello, perchè il vento non gli strascini ; altri colle mani agli occhi per la polvere chinati a 5 terra , e coi panni e capelli dritti al eorso del vento . Il mare turbato 5 e tempestoso sia pieno di ritrosa spuma infra l'onde elevato; e il vento > faccia levare infra la combattuta aria della spuma più sottile , a guisa ^ di spessa e avviluppata nebbia. I naviglj che dentro vi sono, alcuni se ^ Ile facciano con vela rotta , ed i brani d'essa ventilando fra l'aria in ^ compagnia d'alcuna corda rotta; alcuni con aìlìeri infranti caduti, col naviglio attraversato , e uomini che abbracciano il rimanente del naviglio . ^ ^at t alalia . Farai prima il fumo dell'arLiglieria niiscliiato infia l'aria > insieme colla polvere rhossa dal moto elei cavalli dei combattenti , la ^ qnal mistione userai cosi . La polvere , perchè è cosa terrestre e pon- lierosa , e benciiè per la sua sottigliezza facilmente si levi , e mescoli ^ fra r aria , piirs 7olcut;;ri ritorna a bas;» , e il svio sonijiio montare è 5 • tutto ^ phij de. sa couleur ! car ce gui est plus près de V objet premi heaucoup plus de sa même nature , et si tu suspend ce feu en rouge , tu fuiras toutes choses én Ititiiindes de rouge , et celles gui sont plus èloii^rLées du même feu. , doivent être chargées de couleur noire de nuit ^ Les figures qui sont faites devant le feu paroissent obscures dans la clarté, du même feu , parceqne la partie de la chose que tu mis est teinte de r obscurité de la mut , point de la clarté du feu , et les figures qui sont sur les côtés doivent être à demi sombres , à demi rouges , et celles que V on peut voir aux extrémités de la flamme seront toutes en luminée.f d' un jour rouge en un champ noir . Quant aux attitu- des , tu fuiras celles qui ont des mains , et des manteaux contre l extrême chaleur du jeu tournant leurs têtes vers un coté difjérent et comme en fuite , et celles qui sont plus loin doivent être jaites en partie a^ec des mains oposées au grand éclat du jeu qui éblouit leurs yeux . Sort , ou hazard en mer . Pour bien peindre un sort , ou une tem- pête , il j'audroit en, vérité avoir été sur la mer , et ne pas imiter les poètes, qui n'ayant jamais vu son rivage, copient celui ci d'u-t antro, sans énergie; cependant pour t'en donner une idée, écoute. Si lu veux bien réprésenter un sort, ou hazard considère bien ses eJJ'rts; quand le vent soufle sur la superficie de la mer, ou de la terre, il arrête, entraîne, el emporte tout ce qui n'est pas ferme dans la masse universelle. Tu fiirrs prémierement les nuages brisés, et dressés par la course du vent, mêlés de salle, et de poussiae em- portée des rivages de la me,- , des feuilles, et des ramaux répendus en l'air avec plusieurs autres cho.^es légères J des arbres, des erba-- fcs courbés par terre , qui semblent suivie la conne du vent avec des branches tortéies hors de leur coutume, et des feuilles déran-^ces et renversées , des hommes qui y sont tombés en partie avec des ha~ bits renversés, presque inconnus dans la poussière , et d'antres droits- , J'ermes , qui ont embrassé quelqu arbre, a jin que le vent ne les en- t raine , et d'autres penchés à terre les mains aux yeux, à cause de la poussière, auce leurs habits et leurs cheveux au gré de vent. La mer troublée , et orageuse doit être élevée en oncles ^êcumeuses et ré- tives , et le vent doit léver en l'air de l'écume très menue pareille à un brouillard épais. Que Von fasse quelques navires sur la mer avec des voiles déchirées, dont les lambeaux, avec quelques cordai'es rompues, soient déployées au vent; quelques autres à mats rompus totribês à la renverse au tracers du navire, et des hommes qui en saisissertt les débris . Bataille. Tu fuiras au paravant la fumée de l'artillerie, mêlée avec lair, et la poussière remuée du mouvement des chevaux des tuer c( XII )(j fatto dalla parte più sottile . Adunque il meno sia veduta , e parrà quasi del color dell'aria. Il fumo clic si mischia fra l'aria poi vera ta , quando poi s'alza a certa altezza, parrà oscure nuvole, e vedrassi nella sommità più speditamente il fumo, clie la polvere; ed il fumo penderà in colore alquanto azzurro , e la polvere terrà il suo colore . Dalla parte che viene il lume parrà questa mistione d'auia , fumo e polvere, molto più lucida elle dalla parte opposta . I combattenti quanto più saranno fra detta turbolenza , tanto meno si vedranno , & meno di.ìe- j-enza sarà dai loro lumi alle loro ombre. Farai roiseggiare i visi , e le persóne e 1' aria e gli arcliibugieri insieme con quelli elle vi sono vi- cini . E detto rossore quanto più si parte dalla sua cagione, più si per- da; e le figure che sono fra te e il lume , essendo lontane , parranno oscure ili campo chiaro; e le lor gambe quanto più s'appresseranno alla terra , meno sieno vedute , perchè la polvere vi è più grossa . E se farai cavalli correnti i'uoii della turba , fa i nuvoletti di polvere distanti 1' uno dall' altro quanto può esser 1' intervallo dei salti fatti dal ca- vallo ; e quel nuvolo eh' è più lontano dal cavallo, meno si veda, anzi sia alto, sparso, e raro; e il pù'i presso sia il più evidente e minore e più denso. L'aria sia piena di saettiime in diverse ragioni. Chi. monti, chi fcenda ; e le pallottole degli seoppettieri siano accompagnate d'alquanto fumo dietro dei lor coisi ; e le prime figure farai polverose ne' oapelli e ciglia , e altri luoghi atti a sostener la polvere . Farai alcuni cavalli strascinar morto il loro signore, e dietro di quello lascia per la polvere e fango il segno dello strascinato corpo . Una didle mani faccia Scudo ajli paurosi occhi , voltando 11 di dentro verso il nimico ; l'altra stia a terra a sostenere il ferito busto. Farai molte sorti d'arme fra i piedi dei combattenti , come lance rotte ce. Farai nomini morti , alcuni rico- perti mezzi dalla polvere , ed altri tutti . I.a polvere che si mescola coir uscito sangue , convertirsi in rosso fango , e vedere il sangue del suo colore correre con torto corso dal corpo alla polvere . Altri morendo stringere i denti , stravolger gli occhi , stringer le pugna alla persona , e le gambe storte . Potrebbesi vedere alcun cavallo voto e leggiero cor- rere coi crini sparsi al vento fra i nemici ; e vedersi alcuno storpiato cadere in terra. Potrebbonsi veder molti nomini eaduli in un gruppo sotto un cavallo morto . Alcun fiume , e dentro cavalli correnti ec. E uon far nissuu luogo piano, dove non siano Jc pedate ripiene di sangue. Mi- combaftaiis , dont le mélanae svra ainsi. Comme la poussière est de tene et pesante, quoiqii elle se leve facilement à cause de sa subti- lité, elle se mèle aeec V air , puis elle tombe , et son éln'vation plus haute est causée par ses parties plus menù es . Donc étant inoins vìi e, elle ressemblera presepi à l'air. La fumee qui se mele dans V air poudreux quand elle est à une certaine hauteur semblera un sombre nua^e , et /' on verra, au dessus la fumée avec plus de vitesse que la poussière, et la fumée sera un peu azurée, mais la poussière tiendre sa. couleur. Par où vient la lumière ce mélange auralares' seniblence d'air, de fumée , et de poudre beaucoup plus luisante que du côté opposé l'on verra moins les combattans , d' autant plus s' iLy eu a en ii^rand nombre dans ce trouble, et il y a.ura moins de dijfé- rence à leur clarté qu' à. leurs ombres. Tu fatras rougir les -.•isn ges , les personnes , l'air, et les fusiliers avec ceux , qui sont auprès d'eux. Et cette rougeur doit être diminuée a mesure que lu cause l'éloigné, et les figures qu.i sont entre toi, et le /our paraîtront ob- scures dans un champ tout clair , si elles sont éloignée , dont les jambes seront moins découvertes à mesure qu'elles s'approcheront vers terre, car la poussière y est plus épaisse . Si tu fais des che- vaux courrants hors de la mêlée, fais de petits nuages de poussière séparés, et éloignés l un de l'antre, autant que peut être l' inter- vule dessauts faits du cheval, et que l'on voit moins lenunge, qui est plus loin du chetali qu' il soit haut , dispersé moins épais, et celui qui est plus près qu' il paroisse davanfage , plus épais , et moins eros. Que r air soit plein, de dards en diverses manières rnisonables . Qu' ils montent, qu'ils descendent ; et les baies des fusiliers soient suivies tV un peu de fumée eu. leur course , tu fuiras aussi les pré- mieres figures acce de la jujussiére au chei:eux , et au.v sourcils , même en autres parties cupablrs de la tenir . Tu fuiras quelques chevaux, qui entraînent leur cavalier et marqueras la trace du corps entrainé derrière lui dans la. funge, et poussière . Cue fie ses mains couvre ses yeux épouvantés, tournant h: dos à. l ennemi i ef que l au- tre soit à. terre pour soutenir son corps blessé. Tu fuiras différentes , et quantité d' armes purmi les p'ieds des combattans , par exemple des lances rompila &-c. Tu fuiras des hommes morts, quelques uns à micouverts de jmitssiére , et tous les autres: tu fuiras aussi la poussière, qui se mêle avec le sang coulé, changée enjange , rouge de même que le sang ou naturel couler en détour du corps il lapous- siere , et d'autres hommes mourants à dents serrées aux yeux ton- nés , et languissants , saisir le poignet, le serrer à la personne en tenant les jambes de travers . L' on pourrait former quelque cheval sans hurnoiS courrir léscrcuiert parmi les ennemis en ciiniere flo- taiile o( xm jo Misure dei corpi , e singolarmmte dell' umano , giusta Lioiiardo da Vinci . Le misure universali dei corpi si debbono osservare nelle Inngbezze delle fijure, e non nelle grossezze, perchè tra le ammirabili oj^-re della Natura non mai un particolare in alcuna spezie si rassomiglia all' altro . •Piacemi che tu fugga le cose mostruose , come di gambe lunghe , busti corti , petti stretti , e braccia lunghe . Piglia dunque le misure delle giunture e delle grossezze , nelle quali forte varia essa natura , e va- rierai ancor tu . La necessità costringe il pittore ad aver notizia dell' ossa sostenito- ri , e armatura delia carne , che sopra esse si posa , e delle giunture , «he accrescono e diminuiscono nei loro piegamenti , onde la misura del braccio disteso non confà colla misura del piegato. Cresce il braccio, e diminuisce infra la varietà dell'ultima sua estensione e piegamento l'ot- tava parte della sua lunghezza . L' accresciraento e l'accorciamento del braccio viene dall'osso, cìie avanza fuori della giuntura del braccio, il quale fa lungo dalle spalle al gomito , essendo 1' angolo di esso gomito minor che retto , e- tanto più cresce quanto tal angolo diminuisce , è tanto più diminuisce , quanto il predetto angolo si fa maggiore : e tanto più cresce lo spazio dalla spalla al gomito , quanto 1' angolo della pie- gatura di esso gomito si fa minore , che retto , e tanto più diminuisce , quanto esso è maggiore che retto . Della giuntura delle mani col hraccio . La giuntura del braccio colla sua mano diminuisce nello stringere, e ingrossa quando la mano si viene ad aprire ; e il contrario fa il brac- cio infra il gomito e la mano per tutti i suoi versi . Questo nasce elle nell aprir la mano li muscoli domestici si distendono , e assottigliano il braccio infra il gomito e la mano; e quando la mano si stringe, li mu- sculi domestici e silvestri si ritirano e ingrossano ; ma i silvestri solo si discostano dall' esso , per esser tirati dal piegar della mano . Del tante au vent , et faire quelque estropié tombé par terre. L'onpoar- roit faire plusieurs ennemis tombés en groupe sous un cheval mort; quehjuc riviere, et des chevaux dedans. r.n course (&■<:., et jamais faire un lieu uni où il n'y ait des marques de sçing . Mesures des corps , et particulièrement du corps humain , selon Léonard de Vinci . L on doit prendre en général les mesures des corps sur les lon- gueurs des figures, point sur la épaisseur, car parmi les oeuvres de la nature, il n est point d'objet qui ressemble à l'autre en quelque partie. Te serois satisjait et content que tu t'éloignes assez des choses monstrueuses telles que de jambes longues , de corps courts, de poi- trines minces , et de bras longs . Prends donc la mesure des jointu- res, et des épaisseur, qui sont naturellement bien différentes , et alors tu ne seras pas uni forme . Le peintre est obligé d' avoir connaissance des os , qui soutien- nent, et du vêtement de la chair qui est placée sur eux, et des join- tures , qui augmentent , et diminuent en pliant; ainsi la mesure du, bras tendu ne convien pas avec celle du bras plié . Le bras s' aue;- mente , et diminue entre la vani té de sa dernière étendue , et de son pli, la huitième partie de sa longueur. L' augmentation , et raccour- cissement du bras est causé de l os , hors de la jointure du brus , qui devient long depuis les épaules jusqu au coude , étant V angle du même coude moins que droit, et qui augmente autant que l'an- gle diminue, et il diminue d' autant qtie le même an^le augmente : et l espace augmente beaucoup plus de l'épaule au coude autant, que l angle du pli du même coude diminue , il et sa diminution croit d autant plus qu'il est plus ôbtus que droit. De la jointure des mains avec le bras . La jointure du bras avec sa main diminue en serrant , et aug- mente en ouvrant la main , et le bras fait tout le contraire entre le coude , et la main en toute j'uçon . Cela vient, qu'en ouvrant la main les muscles Jamiliers s' étendent , et subtilisent le bras en- tre le coude, et la main; et quand la main se ferme, les muscles jamiliers , et sauvages se retirent et s' enjlent ; et les sauvages ne s' éloignent que de l os parqu ils sont tirés par le pli de la main . Du o( XIV )c Del !rxr.occhio . Du ffonoii". Fra le membra, clie Jianno giunture piegiLili, solo ii giiioccliio è quello , elle nel piegarsi dimiiiuitce di sua grossezza , e nei distender s' ingrossa . Della gamia . Tutte le mcmlira dell' uomo iugros?ano nei piegamenti delle loro giunture , eccetto la giuntura della gamba . Delle giunture delle membra . Nelle giunture delle memìua , e varietà delle loro piegature , è da considerare , come dal cresceie carne da un lato , viene a mancar nell altro ; e questo s' ila da ricercare nel collo degli animali , perclic i loro moti sono di tre nature , delle quali due ne sono semplici , ed uno composto, che partecipa di'U' uno e dell'altro semplice, dei quali moti semplici , l'uno è quando si piega all'una e l'altra spalla , o quando essa alza o abbassa la testa , die sopra gli posa . Il secondo è quando esso collo si torce a destra , 0 sinistra senza incurvamento , anzi resta dritto, ed avrà il volto voltato verso una delle spalle . Il terzo moto, eh' è detto composto , è quando nel piegamento suo si aggiunge il suo torcimento , come quando 1' oreccliia s' inchina verso una di-lle spalle , il viso si volta verso la medesima parte , o la spalla opposta col viso volto al cielo . Fin qui le cose principali die ho tratto dal Vinci , della cui opera consistente in 365 capitoli disse il Conte Algarotti , che sola basterebbe a iniziare qualunque pittore , ancorcliè cessassero tutte le Accademie . Senza diifondermi in altri precetti , che si possono leggere dagli Studianti e in Leon Battista Alberti, e nel Valelet , e nel Mengs , e in altri , mi ri^tvingc■rò ad alcune os.-erv-azioui di teorica fondate snlla pratica, clic trovo nel Wiukelmann nella sua Sturia dell' arti del Di- segno . Compostezza nelle figure . La compostezza negli atteggiamenti fu propria dei Greci. Presso di ìoro un passeggiare afftetlato teueasi in certo modo come contrario alla ■idea d' un modesto contegno , e ,vi trovavano un non so che di ardi- tezza soverchia . E questa compostezza hanno portata gli antichi artefici per sin nelle figure delle danzatrici , traâiie pero le Baccanti. La più alta -idea della tramjuiliità e compostezza si trova espress-a ; ' i nelle ■? ■? r> 5 l 5 5 ie genou, parmi les jointures qui plient , est le seul , qui di- minue sa grosseur en pliant, et l' augmente en 1' étendant , De la jarabe . Torts les membres de l'homme grossissent m pliant leurs Jointu- res , à i exception de la jointure de la jambe . Des jointures des membres . Il faut remarquer aux jointures des membres , et à leitrs diffé- rents pliages, que la chair, qui croit d'un réfe diminue de l' autre ; et cela se doit rechercher au cou des animaux , car leurs mouve- ments sont de trois qualités, dont et de l'autre simple, dont des mouvements simples le premier est de plier l'une, et l'autre épaule, lorsqu'il lève, ou baisse la tcte posée sur le mémo cou, le second est lorsque le cou se tourne à droite, et à gauche sans se courber se tenant droit, ayant la face tournée vers une des épaules . Le troisième mouvement ap- pellé compose est, lorsqu en pliant le cou , 'il tourne de ménte qu' une oreille qui plie du côté d'un épaule, tournant la face vers le même côté, ou vers l'épaule opposée ayant la face levée au ciel. Les principales choses que j'ai tire de pinci jusqu à ce point ^ dont l'ouvrage est de Só5. chapitres , suivant le sentiment du Camte Algarotti, seroieiit sujj'isantes d initier tout peintre, qaoiqu' il n' y eut plus d' Academies . Bien loin de donner d' autres préceptes que les étudians peuvent lire telque V oeuvre de Leon Bapt iste Alberti , de Vateh^t , et de jMeiigs , et d' autres , je me bornerai sur des remarques de théorie fondée sur la pratiqjie que j'opperçois dans l'ourage de W iniielniaiin , Histoire dos arts du Dessein . ^lodéjation en figures. La modération dans les attitudes appart'mt aux Grfcs . Suivant leur usage une marche affectée était en quelque façon contraire à, V idée d'un air modéré, et la prenaient en queUpie maniere, pour une efj'ronterie sans borne. Cette modération a été pratiquée des an- ciens artistes niéme dans les figures des danseuses , à l exception des Baccani es , La o( XV nelle figure delle Divinità . L'espres?ioni delle passioni sul volto deve accordarsi colla positura e cogli atteggiamenli del corpo : e questi deuno coiiveivire alla dignità degli Dei ncUe loro statue e figure ; quindi ne risalta la compostezza. Non si troverà mai una Divinità di forma umana e d'età posata, che tenga le gambe una sull'altra incrocicchiate. Apollo e Bacco sono i soli , che in tal modo rappresentati veggausi in alcune statue , per indicar in quello la giovinezza giocosa , e la mollezza in questo . Molto meno alle Dee . , . . , E<^ual cura ed avvedutezza usarono gli antichi artisti nel rappre- sentare le fi sperabile di vederlo bello in ninn aspetto . Nella fronte. Dall' esame del profilo , cioè della bella forma del volto Intiero , passo alla fronte , ove sta in molta parte la bellezza . Deve per esser bella una fronte essere assai bre\e , cioè bassa , del che ce ne fanno fede gli occhi . Una fronte spaziosa ed alta aveasi dagli antichi in conto d' una deformità . Siccome la fronte nel fior dell' età è bassa , e si va ampliando e sollevandosi , finché col crescere degli anni divieu calvo il cajio , così sembra dalla natura stessa essere stata conceduta all' età della bellezza questa proprietà , come un fregio necessario d' un bel volto . Le Circasse si raccorciano i capelli diiiaitzi , e li ripiegano all' ingiù , onde striii- La pitti nohle idée de tranqu'ilìté , et de modération est exprimée ^ans les figures des Divinités. L' expression des passions au visni^e doit être d accord avec la postttre et les attitudes du corps, et elles doivent convenir au rang des Dieux dans lettre statues et dans leurs figures i c est par là que la modération dérive . On ne trouvera ja- mais une Divinité en forme humaine , et d un âge avancé , qui tienne les jambes croisée l'une sur l'autre. Apollou , et Bachus sont le^ seuls , qui dans quelques statûes sont formés de celte façon , pour démontrer ^sjir le premier la jeunesse Joldtre , et sur le second la molcsse. Bien moins aux Déesses. Les anciens artistes eurent la même précaution , et le même soin, en représentant les figures des héros . Et^ conséquence il ne leurs deiiuerent jamais l' air rusé, affecté , malin, et méprisant , mais toujours V air innocent , et tranquille . Il en est de même des héroïnes , des hommes illustres , des rois , et des empereurs toujours représentés en grandeur et majesté tels qti on pourroit les montrer à tous V univers . Beauté à la tête, et au profil du visage. ■ Le profil est formé { le profil grec est le premier caractère d'une éclatanie beauté) d' une ligne droite , ou pliée dchcatement , qui trace le j'ront , et le nez aux jeunes figures , d' autant plus aux fem- mes . La ligne droite bien tirée exprime un je ne sais quoi de gran" dear , et la ligne courbée délicatement représente un caractère de tendresse, et d'amabilité . L'opposition xmus démontre que ces sor- tes de projils do'ivent vous servir de principes de beauté J puisqu à mesure que le creux d'un nez augmente au visage, le nez même est fort loin de la belle forme ; et si V on regarde de céité un visage qui présente un mauvais profil, on ne peut s'attendre à le voir beau en aucun aspect . ■ . An front . Âpres V examen du profil , c est à dire de la belle forme du vi- sage entier, j'entre en matière du front , qtii tient une grande par- tie de beauté . Vn beau front doit être p