ÉI1M1 f V. TO THE RECAPITULATORY EXERCISES TO LEBRETHON GRiJOIAR, TRANSLATE!) BY A. AUDIGIER, Ancien Elève d'une des première Ecoles Militairr de France, sous le règne de Napoléon; Membre des Professeurs de la Langue Française, En Angleterre organisée à Londres, Le 9 Juillet, 1831. SOU? LA PROTECTION t)E S. A. R. MADAME LA DUCHESSE 1 ET S. A. R. LE DUC DE ET AVEC L'APPROB.WION ittî MINISTRfe DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES CULTES. * "■ • ; ; ' NUMBER L . V °è W. F. fiANG & CO., PRINTERS, REPtJBLICAN BANNER OFFICE NASH VILLE: : • ' ' '• * ■ s, -i . ; OY TO THE RECAFITULATORY EXERCISES TO LEBRETHON GR1MMAR, TRANSLATED BY A. AUDIGIER, Ancien Elève d'une des première Ecoles Militaire de France, sous le règne de Napoléon; Membre des Professeurs de la Langue Française, En Angleterre organisée à Londres, Le 9 Juillet, 1831. SOUS LA PROTECTION DE S. A. R. MADAME LA DUCHESSE DE KENT, ET S. A. R. LE DUC DE SUSSEX, ET AVEC L'APPROBATION DU MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES CULTES NUMBER I. NASHVILLE : Vï. F. BANG & CO., PRINTERS, REPTJBLICAN BANNER OFFICE 1846. TO THE READER. "Humait intelligence is without limita" We say then to pupils that being by nature equal in intelligence, no onc lias acquired the right of giving to another a brevet of incapacity and ignorance. Indeed, to persuade a pupil that he is without aptitude for instruction ; that nature has disinherited him, and condemned him to a degree of intellectual in- feriority, is to restrict, in advance, the efforts of his mind. Such a discourag- ing opinion cannot but tend to paralyse the progress of intelligence and stifle every sentiment of émulation. The pupil convinced of an equality of intellect will not be tempted to entrench himself behind a supposed incapacity, and will march on with an equal pace with his companions. Would it not be ridicul- ous to undertake to cause those to study who believe themselves incapable of learning ? But he who can learn one thing may learn everything. In the study of living languages there are two things to be considered, namely, the common or familiar language; the language of conversation and the language of books. In the first case, there is no question but the language employed in ordinary conversation should be carefully studied in order to speak it correctly ; this in the study of a living language is often the only end pro- posed. In the second case, the study is prosecuted with the view of being able to read and understand the literary boauties of the best authors. Then the study is limited to a knowledge of the trué meaning of words and phrases, and to familiarise oneself with the various terms and inversions of modes of expres¬ sion. The most natural and expeditious method for the acquisition of a living language will always be to store the memory before the mind has any need of exercising the faculty of judgment ; that is to say, teach a language by phrases without the immédiate aid of grammar, until the pupil has acquired a sufficient knowledge to enable him to apply the rules with facility. The Abbé Sicard in a profound examination of the faculties of the human mind, remarked that " no one can learn the grammar of a language, even that of his own country, until he knows how to speak it." Thus, that the pupil may rapidly acquire a sufficient knowledge of pliraseo- logy, or of words by which our ideas aie expressed, in relation to objects of necessity or enjoyment, I have translated in French ail the recapitulations of the exercises of the Grammaire Lebrethon, where familiar conversations are established on the parts of speech. Some verbs and idiomatic phrases arc pertinently placed, and become the source of a fecundity always incrcasing by the manncr of multiplying thoir use, ànd will give rise to other words and analo- gical phrases, so that the more usual forms of speech may be always the first ofierings to the memory. 4 TO THE READER. Finally, I have made tliis translation for the benefit of my pupils. Lan- guages are always found difficult enough by learners, without filling tliem with unnecessary difficulties. Every thing then which tends to makc a language difficult, without some countervailing advantage to it from whatever authority it proceeds, ought to be rejected, and every thing which serves to make it easy, without impairing it, ought to be adopted ; and adopted it will be too, for in spite of ail the efforts of some to support old préjudices, reason must ultimately prevail. Every man has a right, nay, I think it is the duty of every well wisher to his fellow créatures, to propose what he thinks may be useful to them ; but no man has a right to give his opinion as a law. The future will speak for ail. EXERCISES TO LEBRETHON GRAMMAR. VERBE AUXILIAIRE, avoir—to have. Lcbrelhon Gram. p. 79 80. indicatif present. J'ai un ruban neuf. Elle a une robe neuve. Nous avons des bas neufs. Vous avez des manchettes neuves. Ils ont un beau bouquet. imparfait. J'avais un bon maître. Elle avait une bonne maîtresse. Nous avions de bons frères. Vous a\iez de bonnes sœurs. Us avaient de bons amis. preterit. J'eus un grand jardin. Il eut une grande maison. Nous eûmes deux grands jardins. Vous eûtes deux grandes maisons. Us eurent un jeune dindon pour leur dîner. FUTUR. J'aurai un cheval blanc. Il aura une veste blanche. Nous aurons des rideaux blancs. Vous aurez un mauvais souper. Ils auront une mauvaise excuse. conditionnel. J'aurais un fruit délicieux Elle aurait une poire délicieuse. Nous aurions un joyau précieux. Vous auriez une pierre précieuse. Ils auraient une guerre sanglante. subjonctif present. Que j'aie des amis sincères. Qu'il ait des sentiments élevés. Que nous ayons des paysages délicieux. Que vous ayez des manières prévenantes. Qu'ils aient des juges éclairés. imparfait. Que j'eusse une épée, un fusil et des pistolets. Qu'il eût une maison garnie. Que nous eussions des domestiques fideles. Que vous eussiez une joli cabinet de toilette. Qu'ils eussent un superbe salon de compagnie. VERBE AUXILIAIRE, etre—to be. indicatif present. Je suis malade. Tu es jeune. Il est malheureux. Elle est malheureuse. Nous sommes laborieux. Vous êtes modeste. Us sont paresseux. imparfait. J'étais prudent. Elle était prudente. Nous étions discrets. Vous étiez studieux. Us étaient jaloux. Vos sœurs étaient jalouses. preterit. Je fus son ami intime. Elle fut ma plus grande ennemie. Nous fûmes généreux. Vous fûtes ingrat. Us furent cruels. Vos filles furent cruelles. G exercises to lebretiioiv grajimar. futur. .Te serai un soldat brave. Il sera bel homme. Elle sera belle femme. Nous serons fidèles à notre pays. Vous serez dans des craintes continuelles. Ils .seront nos ennemis mortels. conditionnel. Je serais prêt, m. prête, f. Elle serait incommode. Nous serions très ridi¬ cules. Vous seriez trop empressé. Ils seraient extrêmement malhonnêtes. subjonctif present. Que je sois si impatient. Qu'il soit entêté. Que nous soyons déraisonnables. Que vous soyez humain et généreux. Qu'ils soient coupables. imparfait. Que je fusse reconnoissant. Qu'elle fût soigneuse. Que nous fussions at¬ tentifs. Que vous fussiez crédules. Qu'ils fussent indiscrets. VERBS in er. p. 81., &c. Infinitive. Gerund. Past Partie. Blâmer. ant. é. Indicative Présent Tense. Prétérit Tense. Futur Condition. Imperfect. Ist sing. e Ist sing. ai Ist sing. rais Ist sing. asse 2. " es 2. " as ' 2. " mis 2. " asses 3. " e 3. " a 3. " rait 3. " ât Ist plur. ons Ist plur. âmes Ist plur. rions Ist plur. assions 2. " ezj 2. " âtes 2. " riez_ 2. " assiez 2. " ent 3. " èrent 3. " raient 3. " assent Imperrect Tense. Futur Positive. Subjimctive. Imperative. •Ist sing. ais Ist sing. rai Ist sing. e 2. e 2. " ais 2. '' ras 2. " es Ist. plur. ons 2. " ait 3. " ra 3. " e 2. " ez Ist plur. ions Ist plur. rons Ist plur. ions 2. " iez 2. " rez 2. " iez 3. " aient 3. " ront 3. " ent The pupil will observe the second person singular always ends in s, except peux, veux, vaux—the first person plural in ons, except sommes—the second plural in ez, except êtes, dites, faites. The terminations of the imperfect tense, futur positive and futur conditional are the same in ail the French verbs. Imperfect tense—ais, ais, ait ; ions, isz, aient. Futur positive—rai, ras, ra; rons, rez, ront. Futur condition—rais, rais, rait; rions, riex, raient. Affirmatively.—J'aime le vin. Tu demandes de la bière. Il me donne de l'eau. Nous cherchons des fleurs. Vous allez les voir. Ils nous regardent. Je lui aidais. Il me troublait. Nous étudions nos leçons. Vous chantiez une N« 11 * Keep attention alive to the verbs 5 you will never write or spoah French fluently, unless you know the verbs well. If you had a good memorv, thèse exercises are chiefly composed of familiar sentences; learn by heart every day" a few lines of them with the care to repeat every one of them each dav in doing this, you will have the double advantago of lcarning words and of impressing the rules 011 your mind. Never forget to habit yourself to rend or translate fluently the English into I reneh, and the French into English • but much more frcqucntly from English into French. fc ' EXERCISES TO TJEBRJËTHON GRAMMAR. 7 chanson. Ils jouaient dans le coin. Je lui apportai un livre. Il l'admira beau¬ coup. Nous les invitâmes à rester. Vous vous en allâtes trop-tôt. Ils arrivè¬ rent à tems. Je dînerai avec vous. Il me l'envèra. Nous vous accompagne¬ rons. Vous souperez avec nous. Ils le leur apporteront. J'aimerais à le voir. Il vous le donnerait, si vous le lui demandiez. Nous resterions avec vous, "si nous avions le tems. Vous évitériez sa compagnie, si vous le connaissiez. Ils les payeraient s'ils avaient de l'argent. Ils leur en prêteraient, s'ils le leur demandaient. InterrogaTiVf.lv.—Parlé-je trop vite ? Me conseilles-tu de le faire ? Con- verse-t-il bien ? Dépensons-nous trop d'argent? Demeurez-vous à la ville à présent? Nous appellent-ils? Frappais-je trop fort? Parlait-il français? Allions-nous trop loiir? Mangiez-vous du fruit? Vous grondaient-ils? Le blessai-je? Ferma-t-il la porte? Gagnâmes-nous quelque chose? Les invi- tâtes-vous? Vous insultèrent-ils? Le recommencerai-je? L'apportera-t-il avec lui? Le partagerons-nous entre nous? Penserez-vous à moi? L'em¬ porteront-ils avec eux ? Le lui prêterais-je, s'il me le demandait ? Resterait-il avec nous, si nous l'en prions? Danserions-nous, s'il n'était pas si tard ? Me le montreriez-vous, si je passais chez vous ? Le changeraient-ils, si je le leur renvoyais ? Me pardonneraient-ils, si je leur demandais pardon ? Negatively.—Je ne vous blâme pas. Il ne le nie pas. Nous ne déjeunons pas si tôt. Vous ne me donnez pas assez d'argent. Ils ne coûtent pas tant. Je n'y touchais pas. Il ne l'emportait pas. Nous ne disputions pas. Vous ne m'écoutiez pas. Ils ne vous regardaient pas. Je ne lui parlai pas. Elle ne me regarda pas. Nous ne le leur montrâmes pas. Nous n'en mangeâtes pas. Us ne nous invitèrent pas. Je ne resterai pas long-tems. Il ne vous incommo¬ dera pas. Nous ne jouerons pas ce soir. Vous ne manquerez pas de le deman¬ der. Ils ne vous le montreront pas. Je n'aimerais pas à y aller. Il n'em¬ prunterait pas d'argent, s'il en avait. Nous ne mépriserions pas les autres, si nous n'avions pas d'orgueil. Vous ne lui pardonneriez jamais, si vous saviez ce qu'il a fait. Us ne nous blâmeraient pas, s'ils savaient les peines que j'ai prises. Negatively and Interrogatively.—Ne commencé-je pas bien ? Ne danser t-elle pas bien? Ne vous incommodons-nous pas? Ne déjeunez-vous pas ce matin? Ne le méritent-ils pas? Ne le racontais-je pas bien? Ne remuait-il pas la table? Ne marchions-nous pas trop vite? Ne me parliez-vous pas? Ne vous le demandaient-ils pas ? Ne fermai-je pas la porte ? Ne lui en donna- t-îlpas? Ne restâmes-nous pas trop long tems? Ne les encourageâtes-vous pas? Ne vous accompagnèrent-ils pas? Ne vous l'apporterai-je pas? Ne l'épousera-t-il pas? Ne chanterons-nous pas une chanson? Né lui accorderez- vous pas cette glâce? Ne me le refuseront-ils pas? Ce livre ne coûterait-il pas moins à Londres qu'ici ? Votre père ne l'envèrait-il pas en France, s'il était plus âgé ? N'irait-il pas lui même, s'il avait le tems ? Votre sœur n'irait- elle pas avec lui, s'il y allait ? , 8 EXERCISES Tû LF.BRETHON GRAMMAR. ^ VERBS ix ir. Infinitive. Geruiul. Past Participle. Finir. issant. i. Indicative Futur Condition. Imperfect. Présent Tense. Prétérit Tense. lst sing. is lst sing. is lst sing. rais lst sing. îsse 2. " is 2. " is 2. " rais 2. " isses 3. " it 3. " it 3. " rait 3. " ît lst plur. issons 2. " issez lst plur. îmes 1 st plur. rions lst plur. îssions 2. " îtes 2. " riez 2. " îssiez 3. " issent 3. " irent 3. " raient 3. " îssent Imperfect Tense. Futur Positive. Subjunctivc. Imperative. lst sing. issais lst sing. rai lst sing. isse lst sing. is 2. " issais 2. " ras 2. " isses lst plur. issons 3. " issait 3. " ra 3. " isse 2. " issez lst plur. issions lst plur. rons 2. " rez lst plur. issions 2. " issiez 2. " issiez 3. " issaient 3/ " ront 3. " issent Regular.—Je finis l'ouvrage que j'avais commencé. Il bâtit une maison neuve. Nous démolissons la nôtre. Vous l'embellissez beaucoup. Ils la rem¬ plissent de meubles. Je réfléchissais à ce que j'ai à faire. Il languissait dans la misère. Nous les avertissions du danger. Vous n'applaudissiez pas à ce qu'ils ont fait. Ne nous trahissaient-ils pas ? Je le punis sévèrement. N'ac¬ complit-il pas son dessein. N'obéîmes-nous pas à vos ordres ? Vous ne choisîtes pas une bonne couleur. Ils les assortirent aussi bien qu'ils purent. Je les bannirai de ma maison. Cela nous réjouira beaucoup. Nous vous bénirons tant que nous vivrons. Vous emplirez ce que vous pourez trouver. Cela ne les appauvrira pas beaucoup. Je le guérirais, si je pouvais. Vous finiriez tout d'un coup nos malheurs. Nous l'abolirions, si nous pouvions. Vous les divertiriez beaucoup. Vos frères réussiraient mieux, s'ils étaient plus soig¬ neux. Cet arbre fleurira-t-il cette année? Fleurit-il l'année dernière? Les jeunes arbres fleurissent rarement deux années de suite. Les fruits mûrissent- ils bien? Ne se flêtrissent-ils pas souvent à l'arbre? Ne pourissent-ils pas ordinairement? Voici plusieurs sortes de fruit; choisissez celui que vous aimez le mieux. Remplissez-en votre corbeille. Jouissez-en pendant qu'il durera. Nous vous fournirons des poires et des pommes, aussi vite qu'elles mûriront. Les enfants se réjouiront beaucoup, car ils aiment beaucoup les fruits, et il enchérit tous les jours. J'espère qu'ils vous obéiront, car les en¬ fants qui désobéissent à leurs parents réussissent rarement. Irregular.—Je parcours ce livre. Vous appartient-il ? Il appartient à un de mes amis. Courez vite. Pourquoi ne courez-vous pas plus vite? Nous courons aussi vite que nous pouvons. Pour qui cueillez-vous ces fleurs? Nous les cueillons pour votre mère. Je les lui offrirai; afin qu'elle se souvienne de moi. Votre mère ne me hait-elle pas? Pourquoi vous haïrait-elle ? Parce qu'elle ne vient jamais nous voir. Il soutient qu'il ne là pas fait, mais je crois fermement qu'il ment. Votre sœur dormait-elle, quand nous partîmes ? Ils entrèrent, comme nous sortions. Ils accouraient vers nous, quand nous les découvrîmes. Je vins hier pour vous voir, mais vous n'y étiez pas. Je sortis de bon matin, et je ne revins que tard. Je rencontrai votre père, et il consentit à tout ce que je lui proposai. Mon père vous offrit-il de l'argent? Il m'offrit tout l'argent dont j'aurais besoin. Nous sortîmes aussitôt que le dîner fut fini. Vous ne partîtes pas si tôt que vous aviez dessein. Nous partirons aussitôt EXERCISES TO LEBRETHON GRAMMAR. 9 que nous serons prêts. Quand reviendrez-vous ? Nous ne reviendrons pas avant la fin de la semaine prochaine. Vous sérvirai-je un verre de vin? Servez-vous le premier. Je me servirai après vous. Je n'y consentirai jamais. Vous devenez plus cérémonieux touts les jours. Pourquoi ne venez-vous pas nous voir plus souvent. Pourquoi votre sœur ne vient- elle pas avec vous? Quand votre frère reviendra-t-il de son voyage? Ne partira-t-il pas aussitôt qu'il apprendra que vous allez vous marier? Votre mère consentira-t-elle à votre mariage ? N'obtiendra-t-elle pas le consentement de votre père? Si j'étais à votre place je ne sortirais pas si tôt. Mon frère obtiendrait-il cette place, s'il la demandait ? Les enfants sortiraient-ils, s'il faisait beau tems ? Il est trop tard ; ils ne reviendraient pas à tems pour sou¬ per. Ils ne s'en souviendraient pas. Ils en sentiraient bientôt le besoin. VERBS in oir. Infiniti. devoir. Indicative Présent Tense. lst sing. dois 2. " dois 3. " doit lst plur. devons 2. " devez 3. " doivent Imperfect. Isî sing-. devais 2. " ais 3. " ait lst plur. ions 2. " iez 3. " aient Gerund. ant. Preterite Tense. lst sing. dus 2. " dus 3. " dut lst plur. dûmes 2. " dûtes 3. " durent Future Positive. lst sing. devrai 2. " ras 3. " ra lst plur. rons 2. , " rez 2. " ront Past Partie. dû. Futur Condition lst sing. devrais 2. " rais 3. " rait lst plur. rions 2. " riez 3. " raient . Subjunctive. lst sing. doive 2. " doives 3. " doive lst plur. devions 2. " deviez 3. " doivent Imperfect. lst sing. dusse 2. " dusses 3. " dût lst plur. dussions 2. " dussiez 3. " dussent Imperative. 2d. sing. dois lst plur. devons 2. " devez Cet homme vous doit-il puelque chose ? Il me doit beaucoup d'argent. Combien vous doit-il ? Je ne sais pas au juste; mais je ne puis tirer rien de lui. Vous devriez lui dire que vous en avez besoin. Vous devriez le faire arrêter. Il doit m'en payer une partie dans un jour ou deux. Si vous le rece¬ vez demain, voulez-vous me prêter dix-huit ou vingt livres sterling? Je ne puis pas vous prêter tant. Je puis vous en prêter dix ou douze. Prêtez-moi ce que vous pourèz. Ne devions-nous pas faire un tour de promenade ce soir ? Oui, nous le devions ; mais le maître ne veut pas (ou)' ne voudra pas me laisser sortir avant que jaie dit ma leçon. Pouvez-vous la dire à présent ? Je ne sais pas si je puis la dire ou non, mais je la savais, quand je suis entré. Vous ne la savez pas encore. Je la saurai en peu de tems. Je puis la dire à présent. Je vois votre sœur qui vient nous aider. Nous ne la voyons pas souvent, mais . nous recevons quelque fois de ses nouvelles. Vous la verrez demain, si vous voulez, car je sais qu'elle a dessein de passer chez vous. Si vous voulez me croire, nous nous en irons. Je pense qu'il pleuvra bientôt. S'il pleut, savez- vous ce que nous ferons ? Nous nous asseirons sous ce gros arbre, jusqu'à ce que la pluie soit passée. Je ne puis pas rester. Je ne sais pas ce que je dois faii-e. Il ne pleuvra pas beaucoup. Ce n'est qu'une ondée. 2 10 exercises to jlebrethon grammar. VERBS in re. Infinitive. Gerund. Past Partie " Attendre. ant. u. Imperfect. Indicative Preterite. Future Condition. Présent Tense. lst sing. disse lst sing. attends lst sing. attendis lst sing. attendrais 2. " s 2. " is 2. " rais 2. " isses 3. " attend 2. " it 3. " rait 3. " ît lst. ylur. ons lst plur. îmes lst plur. rions lst plur. issions 2. " ez 2. " îtes 2. " riez 2. " issiez 3. " ent 3. " irent 3. " raient 3. " issent ïmperfêct Tense. Future Positive. Subjunctive. Imperative-, lst sing, attendais lst sing. attendrai lst sing. e 2. " ais 2. ". ras 2. " es 2d sing. attends 3. " ait 3. " ra 3. " e lst plur. ions lst plur. rons lst plur. ions lst plur. ons 3. " iez 2.* " rez 2. " iez 2. " ez 3. " aient 3. " ront 3. " ent Que faites-vous là ? J'attends mon frère. Il apprend sa leçon dans le jar¬ din. Si vous le voyez, dites-lui que je l'attends ici. Je vous entends. Pour¬ quoi m'interrompez-vous si souvent ? Prétendez-vous savoir cela mieux que •moi? Je ne vous interromprai plus. Ces gens vendent de très mauvais vin. Ils le vendent très cher. Je ne bois jamais de vin, quand on le vend si cher- Entendez-vous cet homme ? Il nous parle Je l'entends, mais je ne comprends pas ce qu'il dit. Je repondais à votre lettre, quand j'ai appris que vous étiez en ville. Vous nous surprenez tout à fait, car nous ne vous attendions pas si tôt. Je descendis aussitôt que je vous entendis. Si je leur rends leurs mar¬ chandises, me rendront-ils mon argent? Ils ne vous en rendraient pas la moitié. Je perdrais le tout, plutôt que de me soumettre à de telles conditions. Qu'apprenez-vous'à présent? J'apprendsJes mathématiques. Les entendez- vous bien ? Je les entends assez bien. Si vous prenez de la peine, vous ferez de grands progrès en peu de tems. Votre sœur apprend-elle encore la musi¬ que ? Non, elle apprend le français et la géographie. Lisez-vous des livres français à présent? Je lis les contes de Marmontel. Je n'aime pas les contes. J'aime les comédies. Traduisez-vous quelque livre ? Je traduis des histoires anglaises en français. Je vous plains fort. Pourquoi me plaignez-vous? Parceque vous perdez votre tems, et que vous déplaisez à touts vos amis. Je ne les crains pas. Je ne dépends pas d'eux. Je ferai ce que je crois à propoe. Cet homme rit toujours. Savez-vous de quoi il rit ? Il ne le sait pas lui même. Buvons à la santé de votre ami. Que boirons-nous ? Buvez un verre de vin. Je boirai (ou) je vais boire un verre de bière. Je ne vous per¬ mettrai pas de faire cela. Promettez-moi de ne pas le faire. Eh bien! je vous le promets. Vous promettez toujours, mais vous tenez rarement votre parole. Je ne crois pas ce qu'il dit. Pourquoi ne le croyez-vous pas? Vou¬ lez-vous dire qu'il ment. Je ne dis pas cela; je dis seulement qu'on promet souvent ce qu'on n'a pas dessein de faire. Que cousez-vous là? Je fais une robe pour une de mes sœurs. Pour laquelle de vos sœurs la faites-vous ? Pour la plus jeune. Vous faites et défaites toujours la même chose. Eteignez une de ces chandelles. Remettez ces livres à' leurs places. Pourquoi ne faites- vous pas attention à ce que je vous dis. Le maître nous permettra-t-il de sortir aujourd'hui? Je ne sais pas, demandez-le lui. Il ne vivra pas long tems, s'il boit tant. Cependant, il parait jouir d'une bonne santé. exercises to eebrethon grammar. 11 COMPOUND TBNSES. Avez-vous vu ma mère? Je l'ai vue, mais je ne lui ai pas parlé- Votre sœur a-t-elle fait ce qu'elle m'avait promis de faire ? Pourquoi ne l'a-t-elle pas fait ? Votre père lui a-t-il défendu de le faire? Votre frère a-t-il été où je lui avais dit? A-t-il reçu la lettre que ma sœur lui a envoyée? L'avez-vous lue? Votre père a-t-il acheté le cheval que je lui avais recommandé? L'a-t-il éssayé? Ma mère a-t-elle amené quelqu'un avec elle? Vos frères sont-ils sortis ? Vos sœurs ont elles fini l'ouvrage qu'elles avaient commencé ? Elles ne l'auraient pas fait si tôt, si elles n'y avaient pas été forcées. J'ai rencontré an homme à cheval qui m'a demandé le chemin de chez vous. REFLECTIVE VERBS. Affirmatively.—Je me lève. Il se lave. Nous nous habillons. Vous vous amusez. Us s'apprêtent à sortir. Je me levais, quand vous m'appelâtes. Il se chauffait dans la salle. Nous nous entretenions près du feu. Vous vous divertisiez. Ils se moquaient de nous. Interrogatively.—Me levé-je trop tard ? Cet homme s'enfuit-il ? Votre ' oiseau s'apprivoise-t-il ? Nous chauffons-nous trop ? Comment vous portez- vous ? Comment votre sœur se porte-t-elle ? M'approchais-je trop près ? Se cachait-il? Nous exposâmes-nous trop ? Vous informiez-vous d'eux, d'elles? Negatively.—Je ne me soucie pas de lui. Il ne se méfie pas d'eux, d'elles. Nous ne nous en repentons pas. Vous ne vous levez pas assez matin. Ils ne se mêlent pas de ses affaires. Je ne m'arrêtai pas. Il ne se déshabilla pas. Nous ne nous assîmes pas. Vous ne vo.us éveillâtes pas à tems. Je m'at¬ tendais pas qu'on m'aurait éveillé si tôt. Interrogatively and Negatively.—Ne me trompé-je pas ? Ne s'appli- que-t-il'pas à l'étude? Ne nous promenons-nous pas aujourd'hui ? Pourquoi ne vous dépêchez-vous pas ? Pourquoi ne vous apprêtez-vous pas ? Ne vous rejouissez-vous pas des bonnes nouvelles que nous avons reçues ? Ne vous souvenez-vous pas de ce que je vous ai dit ? Non,' je ne m'en souviens pas. Je ne me le rappelle ras. REFLECTIVE VERBS. Affirmative.—Je me suis couché, couchée tard. Tu t'es bientôt en¬ dormi, endormie. Il s'est eveillé de bon matin. Nous nous sommes levés, levées avant vous. Vous vous êtes trop pressé. -Ils se sont habillés, elles se sont habillées à la hâte. Interrogative.—M'en suis-je allé, allée trop tôt? T'es-tu baigné, bai¬ gnée depuis peu ? S'est-il bien amusé ? Nous sommes nous déshabillés, ' déshabillées trop tôt ? Vous êtes vous bien porté, portée, portés, portées depuis que je ne vous ai vu, vue, Vus, vues ? Se sont-ils arrêtés, se sont-elles arrêtées trop long-tems? Se sont-ils apprêtés, ou se sont-elles apprêtées, à tems ? 12 EXERCISES TO LEBRETHON ORAMMAR. negative.—Je ne me suis pas bien porté aujourd'hui. Tu ne t'en es pas plaint. 11 ne s'en est pas beaucoup apperçu. Nous ne nous sommes pas pro- . menés long-tems. Vous ne vous êtes pas assez reposé. Ils ne se sont pas assis un moment. Interrogative and Négative.—Ne me suis-je pas assez dépêché, assez dépêchée? Ne t'es-tu pas enrhumé, enrhumée? Ne s'est-elle pas mariée trop jeune? Ne nous sommes-nous pas mépris, méprises de chemin? Ne vous êtes-vous pas informé, mée, mes, mées d'eux, d'elles? Ne se sont-ils pas adressés ; Ne se sont-elles pas adressées à vous ? Ne se sont-ils pas trompés, Ne se sont-elles pas trompées ? ARTICLE AND NOUN. Lebrethon Grammar, p. 182 and 183. Je viens de France et d'Italie. J'ai été à Paris, à Bordeaux, à Lyon, à Genève, à Florence, à Livourne, à Naples et â. Rome. Comment trouvez-vous la France et l'Italie ? Je les aime beaucoup l'une et l'autre, mais j'aimerais mieux vivre en France qu'en Italie. La France est certainement un très beau pays. Elle â en elle-même tout ce qui peut servir aux besoins, aux agréments et aux délices de la vie. La France produit presque sans le secours de l'art toutes sortes de fruits délicieux, des poires, des pommes, des raisins, des pêches, des abricots, des prunes, des cerises, des figues, des olives ; beaucoup plus de blé, de vin et d'huile que les habitants ne peuvent consommer; et le pays abonde en gibier, en volaille, et en bétail. La population de la France, si on en considère l'étendue est immense. On compte en France trente-quatre mil¬ lions d'âmes. La France est sans contredit la nation la plus puissante de l'Eurppe. Elle seule a résisté aux efforts de la Russie, de la Prusse, de l'Alle¬ magne, de l'Angleterre, de la Hollande, de l'Espagne et de la Sardaigne qui voulaient la subjuguer; mais après vingt ans de victoires continues, cette nation brave et guerrière fut enfin accablée par toutes les puissances combinées et forcée de se soummettre à la plus grande humiliation à laquelle des hommes puissent être condamnés, celle d'obéir à des êtres qu'ils méprisent. ^ A présent que j'ai un peu de tems à moi, je vais voyager. J'aime à voyager. En voya¬ geant on voit tant de nouvelles choses, et chaque nouvel objet fournit quelque idée nouvelle à l'esprit. Dans peu de jours j'irai en France, et après avoir passé qu'elque tems avec mes amis à Paris ; j'irai en Suisse, en Italie, et en Espagne, où je m'embarquerai pour l'Amérique. Il me tarde de voir ce pays de la liberté et de l'indépendance où les êtres raisonnables peuvent communi¬ quer leurs idées à leurs semblables sans craindre la sainte inquisition politique ou religieuse. Après avoir visité les principales villes de la sage république de l'immortel Washington, j'irai au Mexique, au Chilli et au Pérou. J'ai envie de voir si l'arbre de la liberté, planté depuis peu dans le nouveau monde, réussit mieux qu'il n'a fait dans l'ancien, et s'il étend ses branches vivifiantes sur les plaines fertiles de ce continent immense et riche. Quel plaisir de voir des millions d'êtres intelligents unir toutes leurs energies pour rompre les ehaînca de la superstition et du despotisme, ces deux ennemis sataniques de la raison, cette étincelle divine de la sagesse Suprême ! Si le père de la lumière daigne jetter un regard sur les actions des hommes, c'est sûrement dans un tel EXERCISES TO LEBRETHON GRAMMAR. 13 ouvrage qu'il doit se complaire à voir son image occupée. Qu'elle est la raison que le commerce est si languissant, et l'argent si rare à présent ? Les commerçants pensent .que c'est la guerre. Oh ! la guerre est une chose affreuse. La guerre est le fléau du genre humain. Combien sont préférables la paix et l'harmonie parmi touts les hommes ! Si les hommes étaient raisonnables ils ne se feraient jamais la guerre. La guerre engendre les taxes, et les taxes engendrent la pauvreté et plongent le peuple dans la misère. Ainsi des nations entières sont rendues misérables pour satisfaire l'ambition d'un petit nombre d'êtres vains que le hazard seul élève souvent au rang suprême et qui ont l'art d'exciter les hommes à égorger les hommes, en appelant héros ceux qui ne sont que les vils exécuteurs de leurs ordres inhumains. Voulez-vous venir faire un tour sur le bord de la rivière avant dîné ? La vue de l'eau est agré¬ able à ce tems de l'année. Y a-t-il du poisson dans cette rivière ? Pas beau¬ coup ; il y a des anguilles, des carpes, et quelques truites : mais nous ne sommes pas loin de ia mer, et notre poissonnerie est bien pourvue de poisson de mer. Nous avons du saumon, du turbot, des soles, du maquereau, de la morue, des huîtres, des crabes, et des homards excellents. Allons voir votre marché. Quelle abondance de tout il y a ! Quelle quantité de lièvres, de lapins et de ^perdrix il y aï Je vois là-bas des gens qui vendent des becasses, des* bécassines et des ramiers. Voici aussi des faisans et des cailles. Aimez- vous les cailles ? Oui ; beaucoup. Il faut que nous allions vers la maison. C'est l'heure de dîner. Entrons dans la salle à dîner. Le dîner est sur la table. Qu'avons-nous pour dîner? une rouelle de bœuf avec des choux et des carottes, et une longe de veau avec des petits pois et des épinards. Apportez-moi de la moutarde, du sel et du poivre, une tasse de café et une cuiller à soupe. Combien vend-on la viande la livre dans cette ville ? Le bœuf et le mouton se vendent huit sous la livre, et le veau sept sous. Cest très cher. Cependant npus en achetons souvent cent livres à la- fois. Le blé se vend douze shelins le boisseau, et le pain trois sous la livre. Les bons ouvriers gagnent quatre shelins le jour ou par jour. Apportez une bouteille de vin, et des verres à vin. Voulez-vous du vin de France ou du vin d'Espagne? Je boirai ou je vais boire un verre de vin de Porto ou de Portugal, si vous en avez. Il n'y a pas de vin dans la bouteille. N'y a-t-il pas de vin dans la cave? Allez chez le mar¬ chand de vin, et dites-lui de m'envoyer une douzaine de bouteilles de vin de Porto à soxante shelins la douzaine. Ce vin me coûte cinq shelins la bouteille. Vous avez une belle montre d'or. Elle a coûté cent guinées. C'est-un présent du tuteur de mon cousîn. Avez-vous vu le sac à poudre de mon frère ? Il est dans la chambre à coucher de mon père. Allons à cette colline. Quelle belle perspective nous avons d'ici! Quelle quantité de belles fleurs il y a ici. Cueillons-en pour faire un bouquet pour les enfants de votre sœur qui aiment tant les fleurs. Voici de la violette. Quel joli bouton de rose ! Je vois là-bas de l'aubépine, du chèvre-feuille, et de l'églantier odorant. Voilà la maison de campagne du mari de ma sœur. La maison de votre père est plus belle que celle-là. Voilà des gens qui regardent les pots de flurs qui sont à la fénêtre de votre mère. Le cocher de mon frère tomba hier de cheval, il se cassa la jambe et se démit le bras. 14 KXERCISKS TO LEBRETHON GRAMJIAR. ADJECTIVE. Lebrethon Grammar, p. 197, &c. Quel tems charmant! Que la compagne est belle! Que la nature est attrayante, quand elle est ornée de ses charmes verdoyants ! Que la solitude est douce aux cœurs innocents! Allons faire un petit tour dans les champs voisins, en attendant que votre sœur soit prête. Comment se porte votre tante? Elle est encore très malade. J'en sius fâché, ée. C'est une femme vertueuse, prudente et généreuse. Sa fille est très belle, mais elle est trop orgueilleuse. Elle est aussi fière que si elle était la plus belle femme de l'Angleterre; cependant comme elle est plus riche et plus belle que sa cousine, elle trouvera plutôt un mari ; mais la vertu est plus précieuse que la richesse. Il faut passer quelque chose à son âge; elle est si jeune. Elle est plus âgée que moi ou que je ne le suis. Elle est aussi âgée que ma sœur qui est mariée. Elle n'a pas moins de vingt ans. Je ne pense pas qu'elle en ait plus de dix- huit. Elle est plus grande de deux pouces, mais elle n'est pas si belle de beaucoup. Elle a été gâtée dans son enfance. Votre sœur est la fille la plus aimable que je connaisse. Elle est si diligente et si attentive. Vous n'appre¬ nez pas si bien qu'elle, parceque vous n'êtes pas si studieuse. Ma sœur ap¬ prend mieux que moi, parcequ'elle a une meilleure mémoire que moi, mais je prends plus de peine qu'elle ne fait. J'ai trouvé mon thème plus aisé que je ne pensais. Il est meilleur que je n'attendais. Il est moins difficile que vous ne vous imaginiez. Mon fils a fait de plus grands progrès que je n'espérais. Il y a des auteurs qui écrivent mieux qu'ils ne parlent; il y en a d'autres qui parlent mieux qu'ils n'écrivent. Plus j'examine cette affaire, plus je la trouve embarrassante. Donnez cela à votre ainé et ceci â votre plus jeune frère. Votre écriture est mauvaise, mais celle-ci est pire, et celle-là est la pire de toute. Ce fossé est profond de neuf pieds et large de six, ou a neuf pieds de profon¬ deur et six de largeur. Cet arbre est haut de cent verges et épais de dix pieds, ou cet arbre â cent verges de hauteur et dix pieds d'épaisseur. Le pont de Londres, à présent le plus beau pont de l'Angleterre, est long de sept cent soixante-six pieds, et large de cinquante-six, ou a sept cent soixante-six pieds de longueur et cinquante-six de largeur; l'arche du milieu a cent cinquante pieds de longueur et trente-deux pieds de hauteur. Napoléon premier a suc¬ cédé à Louis seize; Louis dix-huit à Napoléon deux, roi de Rome et second Empreur des Français. J'ai besoin d'une montre; mais je n'aimerais pas à en donner plus de dix guinées. Vous ne pouvez pas en avoir une bonne à moins de vingt guinées. Je n'en donnerai pas plus de douze. La meilleure qualité qu'on puisse avoir, c'est d'être civil et obligeant aux gens les plus incivils et désobligeants. Plus une chose est difficile, plus il y a de mérite à la faire. Plus nous contemplons les beautés de la nature, moins nous avons sujet de nous enorgueillir. Plus nous sommes riches et élevés en dignité, moins nous devons avoir d'orgueil, et plus nous sommes obligés d'être justes et raisonnables; mais la plûpart des hommes d'aujourd'hui ne se souviennent qu'ils sont riches et puissants que pour opprimer le pauvre et le faible, et pour être plus injustes et plus déraisonnables. EXERCISES TO LEBRETHON GRAMMAK. PERSONAL PRONOUN. Lebrcthon Grammar, p. 215, 16, 17, &c. Votre sœur n'en a pas bien usé avec moi. Que vous a-t-elle fait ? Nous étions au bal hier au soir ; je la priai de danser avec moi, elle me refusa, et après qu'elle m'eut refusé, elle dansa avec un autre. Elle m'en a parlé ce matin. Elle en est très fâchée, elle m'a priée de vous le dire. Elle n'avait pas dessein de vous offensser. Elle avait promis de danser avec lui, avant que vous le lui eussiez demandé. Elle aurait donc dû me le dire. Elle l'oublia. Elle n'y pensa pas. Je vous prie de lui pardonner. Vous m'aviez promis que quand vous viendriez me voir, vous m'ameneriez vos enfants. Pourquoi ne les avez-vous pas ammenés avec vous ? Je n'ai pu les amener aujourd'hui. Je les amènerai la prochaine fois que je viendrai. Amenez-les moi aussitôt que vous pourrez. Je les amènerai. Ils m'ont prié de leur acheter du fruit, et de le leur envoyer, mais je le leur porterai moi-même. Il me tarde de les voir. Il y a si long-tems que je les ai vus. Ils seront bien aises de vous voir. Ils vous aiment fort ou beaucoup. Ils parlent toujours de vous. Vous avez tant de bonté pour eux qu'ils vous aiment mieux que leur oncle. Es le tour¬ mentent sans cesse. Ils ne veulent pas rester avec lui. Ils aiment mieux venir avec moi ou aller avec vous. Ce sont des enfants très aimables. Je pense sou¬ vent à eux. Je vous suis bien obligé. Vous avez un joli bâton. Laissez-moi le voir. Le voulez-vous? Je vous en fais présent. Je vous remercie. Je ne veux pas vous en priver. Je ne m'en soucie" pas. Je l'ai acheté dans le des¬ sein de le donner. En avez-vous un autre ? Oui, j'en ai un autre. Est-ce ici votre montre neuve ? Oui, ce l'est. Elle est d'argent ; je pensais qu'elle était d'or. Mon oncle m'en a promis une d'or, si je remporte un prix cette année. Je souhaite que vous en remportiez un. Ah! est-ce vous? que je suis aise de vous voir ! Si vous n'aviez pas passé chez moi à présent, j'aurais passé chez vous cet après midi. - Je souhaitais ou je voulais vous voir. Nous allons à la comédie ce soir; voulez-vous venir, ou viendrez-vous avec nous. Votre cousine y sera-t-elle? Je pense' qu'elle y sera. J'y irai; car il me tarde fort de là voir. C'est une jeune demoiselle des plus aimables. Vous ne savez pas combien je l'aime et l'estime. Je pense toujours à elle, mais je crains qu'elle ne pense jamais à moi. Qu'elle raison avez-vous de le penser? Parceque quand je la rencontre, elle ne fait aucune attention à moi. Vous devriez lui parler. Vous devriez passer chez elle. Je crains de lui déplaire. Je sais qu'elle a beaucoup de respect pour vous, mais je ne puis pas dire qu'elle vous aime. Cependant, je me rappelle qu'un jour, comme je lui parlais de vous, elle me demanda si je vous connaissais bien. Je lui dis qu'oui ou que je vous con¬ naissais, et elle en parut bien aise. Si elle est à la comédie ce soir, je lui dirai ce que vous m'avez dit. Je vous serai bien obligé si vous le faites ou le lui dites. Je vois là-bas dans cette loge, un monsieur qui me doit beaucoup d'argent, mais je n'ose le lui demander, de peur de lui faire de la peine; cependant, j'en ai grand besoin, et comme vous vous connaissez, je vous serai bien obligé si vous le lui dites, à la première occasion que vous aurez de lui en parler. Qui, Monsieur A? Je le connais très bien ; c'est un très honnête homme ; il vous payera, vous pouvez en être sûr. Je réponds de lui comme de moi-même. Je m'imagine qu'il là oublié. Mes sœurs parlaient ce matin d'aller prendre le thé chez vous cet après midi. Y serez-vous? Certainement, j'y serai. Je 16 EXERCISES TO LEBRETIION GRAMMAR. n'aimerais pas à. perdre cette occasion de les voir. Je veux leur rendre le livre qu'elles mont prêté et lçs en remercier. On m'a dit qu'une d'elle allait se marier. Est-il vrai ? On en parle, mais je ne sais pas s'il est vrai ou non. Demandez-le lui. Je n'ose pas lui demander une telle chose; Elle serait fâchée contre moi. Je les rencontrai à la promenade ensemble l'autre jour, et je leur racontai ce qui nous était arrivé, après que nous les eûmes quittées, elles en rirent.beaucoup. Elles me dirent qu'elles souhaitaient avoir été avec nous. Je leur montrai aussi la lettre que vous m'avez écrite, pour me prier de ne pas leur en parler, de peur que votre père ne vint à, le savoir ; mais je les priai de ne pas lui en parler. Vous en ont elles parlé? Non; elles ne m'en ont pas parlé. Elles m'ont dit seulement qu'elles vous avaient ren¬ contré et que vous vous étiez promené un peu avec elles. Elles furent très contente de vous. Je ne le fus pas moins d'elles. Elles m'ont invité à venir passer une soirée avec elles. J'ai dessein de leur rendre une visite bientôt. Je vous prie de leur faire mes amitiés et de le leur dire. Je le leur dirai. Votre maison de campagne n'est-elle- pas encore finie? Non, elle ne l'est pas, et je ne sais pas quand elle le sera. Mon père ne l'aime pas à présent. Il dit qu'elle est trop près de la route. H a envie de la vendre et d'en bâtir une autre un peu plus loin dans la campagne. Je m'étonne, ou je suis surpris qu'il ne l'aime pas, elle a bonne apparence, et elle est dans une situation agréable. Il va y ajouter une terrasse, et faire un fossé autour. Avez-vous été dans le parc ? on fait faire un étang au milieu ou dans le milieu. Voici du fruit, en voulez-vous? Je vous serai obligé, si vous voulez m'en donner. Prenez-en. Nous en avons tant, que nous ne savons qu'en faire. Avez-vous été où je vous ai dit? Non, je n'y ai pas été. Pour¬ quoi n'y allez-vous pas? N'étes-vous pas encore prêt? Oui, je le suis. Votre sœur est-elle prête? Je crains qu'elle ne le soit pas. Allez lui dire de s'apprêter aussi vite qu'elle pourra. Est-ce ci le livre dont vous me par¬ liez ? Oui, ce l'est. L'avez-vou3 lu? Oui, je l'ai lu. Est-il amusant ? Oui, beaucoup. Lisez-le. Vous connaissez Monsieur B.; n'est-ce pas? Oui, je le connais. C'est un jeune homme très habile, mais je crains qu'il ne soit un peu trop adonné au jeu. Vous a-t-il jamais demandé de l'argent? Oui, il m'en a demandé. Lui en avez-vous prêté? Oui, je lui en ai prêté. J'en suis fâché, car je ne pense pas qu'il vous le rende jamais. Pensez-vous qu'il vous le rende ? Oui, je le pense. C'est un jêune homme de beaucoup de - mérite. Je souhaiterais que vous puissiez le recommander à quelqu'un de vos amis qui pût le* servir. Je le recommanderai. Je l'estime fort moi-même, et je vous supplie par tout ce qui vous est cher de ne pas lui parler de ce que je vous ai dit, car , je ne vous le pardonnerais jamais. Je ne lui en parlerai pas. Dites-lui seulement, quand vous le verrez, que je lui serai bien obligé, s'il veut me faire la grâce qu'il m'a promis. Je le lui dirai. J'aime ceux qui se montrent tels qu'ils sont. Et moi aussi. Dites-lui de passer chez moi aussitôt qu'il pourra. Je le lui dirai. Aprésent, il faut que je vous souhaite le bonjour. Venez nous voir bientôt. Vous pouvez être sûr que je reviendrai Je viendrai aussi souvent que je pourrai, pendant que je serai si près de vous. J'espère que Vous viendrez. EXERCISES TO LEBRETHON GRAMMAR. 17 RELATIVE PRONOUN. Lebrethon Grammar, p. 227, &c. Quoi! est-ce vous? Où avez-vous été depuis que je ne vous ai vu? De quel pays venez-vous? Dans quel navire étes-vous venu? Quelles nouvelles apportez-vous? Que dit-on à la ville? Lisez les papiers et vous verrez. Quel papier faut-il que je lise ? Lequel de ces papiers me conseillez-vous de lire? Lequel a les nouvelles les plus fraîches? Il y a très peu de différence; lisez celui que vous pourrez trouver. Maintenant,'que pensez-vous des nouvelles? Je ne crois pas un mot de ce que ce papier dit. Il n'y a pas un mot de vrai dans ce que j'ai lu. Qu'allons-nous faire ? Allons à, l'endroit où nous devons, où dans lequel nous devons rencontrer votre cousin. Qu'avez-vous fait de votre bâton? Je ne sais pas ce que j'en ai fait. Je crains de l'avoir laissé à l'auberge où nous nous sommes arrêtés à, dîner. Si votre père vous demande ce que vous en avez fait, que lui repondrez-vous? Ma foi, je ne saurai que lui dire. Que me conseilleriez-vous de dire ? Je vais vous dire sincèrement ce que je dirais. Eh bien! quoi? Que diriez-vous? Je lui dirais la vérité. C'est ce à quoi je pensais. Quelle raison avez-vous de quitter ce pays? Parce-- que je ne vois rien ici à quoi je puisse m'appliquer. J'ai envie d'aller dans les pays étrangers. A quel pays aimeriez-vous à aller. En France ou en Italie ? A quel pays me conseilleriez-vous d'aller ? Lequel de ces pays est le plus agréable ? Vous les avez vu l'un et l'autre ; lequel aimeriez-vous le mieux? Si vous voulez venir avec moi, j'irai à celui que vous voudrez. J'y penserai. Voilà, le monsieur près de la maison duquel nous venoîns de passer. C'est là où nous demeurions autrefois. Est-ce la maison que voire père vou¬ lait acheter, et pour laquelle il a offert tant d'argent? Oui, ce_l'est. Con¬ naissez-vous cette jeune dame? Oui, je la connais. Qui est-elle ? De qui est-elle fille? Elle est mariée. De qui est-elle femme? A qui est-elle mariée? C'est la femme de ce monsieur dont nous parlions. Je'sais de qui elle est fille. Je sais de qui ils sont parents. A qui est ce mouchoir que j'ai trouvé sur l'escalier?" Je ne sais pas à qui il est. Je ne sais pas â qui il appartient. Qu'en ferai-je ? Remettez-le à l'endroit où vous l'avez trouvé. Par quelle porte faut-il que je passe? Par laquelle de ces portes faut-il que je passe? Passez par celle que vous voudrez. Avez-vous entendu ce que je vous ai dit? Non, quest-ce que c'est? L'homme à qui vous vous fiez vous trompe. La compagnie qu'il fréquente n'est pas honnête. Vous ne savez pas tout le mal qu'il vous fait. Vous ne savez pas dans quelle situation désagréable je suis. Que faut-il que je fasse? Faites ce que je vous ai dit. Je ne vois pas ce que vous pouvez faire de mieux. Si vous m'aviez cru, ce dont vous vous plaignez ne serait pas arrivé. Je suis fâché de ce .qui vous est arrivé. POSSESSIVE PRONOUN. Lebrethon Grammar, p. 233. Votre mère et la mienne sont allées faire un tour dans nos champs. Allons faire un tour dans les vôtres. Cette maison là n'est-elle pas à vous ? Non, 3 18 EXERCISES TO LEBRETIION GRAMMAR. elle n'est pas à nous ; elle est à mon oncle. Je l'aurais prise pour la votre. La nôtre n'est pas si belle que la sienne, et la sienne est mieux situee que la nôtre. Allons par ici, j'ai envie de passer chez une de mes amies. Je pense que c'est une de vos amies aussi. Qui, Madame A., c'est une de nos ancien¬ nes connaissances mais elle n'est pas de mes amies. Je ne l'aime pas. Elle parle sans cesse d'elle même ou de quelqu'un de ses parents. Entrons dans cette chambre. Quel joli sac à ouvrage vous avez là. Est-il à vous? Non, il n'est pas à moi ; il est à ma sœur. Celui-ci est à moi. Combien y a-t-il que vous avez le vôtre ? J'ai eu le mien vers le même tems que ma sœur a eu le sien. Le vôtre a meilleure apparence que le sien. Oui, parceque je prends plus de soin de mes habits qu'elle ne fait des siens. Quest-ce qu'a votre voisin ? Une de ses sœurs est morte. Elle alla il y a quelques jours voir un de ses enfants qui est chez un de nos parents à la campagne et elle y est morte. Vous avez un de mes mouchoirs. Un de vos mouchoirs! Je n'ai pas de vos mouchoirs. Je n'en ai pas qui ne soient à moi. Quoi! celui- ci est-il à vous? Oui, il est à moi. Vous vous trompez fort- Il n'est pas à vous ; il est à ma mère. DEMONSTRATIVE PRONOUN. Lebrethon Grammar, p. 235. Entendez-vous cet homme ? Il gronde cette femme qui a battu ces enfants. Regardez cette maison. N'est-ce pas là une bonne maison ? Oui, c'est une bonne maison, mais celle-ci est meilleure. Oh non! Je pense que celle-là est meilleure. Ces chambres là me paraissent plus grandes que celles-ci ; outre cela, celles-là, sont mieux situées que celles-ci. Je'ne vois pas cela; je pense que celles-ci sont situées aussi agréablement que celles-là. Admirez-vous ces fleurs ? Quelles fleurs ? Celles qu.e nous voyons dans ce jardin devant cette maison. Comment appelez-vous celle-ci? Celle-ci est un pavot, et celle-là est un souci. Je n'aime pas cette sdrte de fleurs. J'aime celles qui ont une odeur agréable. Que pensez-vous de celles-ci? Oh, j'aime mieux celles-ci que celles-là. Celles-ci ont une douce odeur. L'action de Virginius sacrifiant sa fille est aussi forte et plus pure que celle de Brutus condamnant son fils ; néanmoins celle-ci est glorieuse, et celle-là ne l'est pas. Virginius sauvait seulement l'honneur de sa famille ; Brutus sauvait celui des lois et de sa patrie. Il y avait beaucoup d'orgueil dans l'action de Brutus, peut-être n'y avait-il que de l'orgueil ; il y avait dans celle de Virginius seulement de l'honnêteté et du courage ; mais celui-ci fit tout pour sa famille, celui-là fit tout ou sembla faire tout pour Rome, et Rome qui a considéré l'action de Virginius comme celle d'un honnête homme et d'un bon père, a consacré l'action de Brutus comme c'ello d'un héros ; cela n'est-il pas juste ? INDEFINITE PRONOUN, Lebrethon Grammar, p. 246, &c. Connaissez-voiis quelqu'une, ou quelques-unes des dames que nous venons de passer. Non, je n'en connais mienne. Je n'en ai vu aucune auparavant. EXERCISES TO LEBRETHON GRAMMAR. 19 J'aimerais à faire connaissance avec quelqu'une d'elles. Je connais les deux dernières. Laquelle des deux est la plus belle ? Elles sont l'une et l'autre très belles, et elles ont chacune un beau bien. Vous pouvez faire connaissance avec l'une et l'autre si vous voulez. Elles viennent ici tous les étés. Tout le monde les aime. Touts ceux qui les connaissent aiment leur compagnie. Elles s'aiment fort l'une et l'autre. Elles sont toujours l'une avec l'autre. Sont-elles mariées? Non, ni l'une ni l'autre n'est mariée. Mais je pense, qu'elles sont toutes deux promises. Je donnerais tout ce que je possède pour être counu d'elles. Vous pouvez parler à l'une ou à l'autre. Apportez ici touts vos livres. Que chacun de vous me montre son thème. Vous serez touts punis. Puis-je faire quelque chose pour vous ? Oui, vous le pouvez. Vous pouvez m'aider aussi bien que personne. Personne n'en est plus capable que vous. Je souhaiterais acheter quelque chose, mais tout est si cher â présent, qu'on ne peut rien se procurer. Je souhaiterais avoir quelqu'une de ces fleurs. Lesquelles pensez-vous sont les plus belles ? Les uns disent que celles-ci sont les plus belles; les autres donnent la préférence à celles-là. Ces hommes rapportent l'un et l'autre la même histoire. Ils ont tort touts deu*> quels qu'ils soient. Qui que ce soit qui me demande, dites-lui que je ne suis pas au logis- Quoique ce soit, qu'il écrive, faites-le moi savoir. Tout ce qui est bien, n'est pas toujours approuvé. Quelque bien qu'on dise de nous, on ne nous dit rien de nouveau. Quelque soit votre rang et vos richesses, ou quelque rang et quelques richesses que vous ayez, ne soyez pas orgueilleux, si vous ne voulez pas déplaire à tout le monde. Nul ne doit être juge dans sa propre cause. On se flatte souvent plus qu'on ne devrait. Chacun se plaint de sa mémoire. Nul ou personne ne se plaint de son esprit. On ne verrait pas tant de désordre dans le monde, si on donnait d'abord une bonne impres¬ sion à, la jeunesse et si on prenait'soin de former l'esprit des enfants, comme on le devrait. On vient de me dire que Mr. A. est mort. En vérité ? Oui, on le dit. Il était invité à souper hier chez madame B., on l'attendit long- tems, voyant qu'il ne venait pas, on envoya quelqu'un pour le chercher; on ne put le trouver nulle part; on l'a cherché toute la nuit, et ce matin on là trouvé noyé dans un étang, non loin de la maison de madame B. Tout le monde en est fâché. Sait-on comment cet accident est arrivé"? Non, personne ne le sait. On s'imagine qu'il s'égara dans l'obscurité. On doit l'enterrer de¬ main. On vous attend à ses funérailles. Vous y irez; n'est-ce pas? Je n'y irai pas à moins qu'on ne m'y invite. ' Vous pouvez être sûr qu'on vous y invitera, ou que vous y serez invité. VERB. .Lebrctlion Grammar, p. 285, and 86. J'ai fini. Avez-vous fini ? Votre frère a-t-il fini? Votre sœur a-t-elle fini? Mon frère a chanté une chanson. Ma sœur a chanté une chanson. Mes frères ont chanté*une chanson. Mes sœurs ont chanté une chanson. Avez- vous entendu la chanson qUe mon frère a chantée? Avez-vous entendu la chanson que ma sœur a chantée ? Avez-vous entendu la chanson que mes . frères ont chantee ? Avez-vous entendu la chanson que mes sœurs ont chantée. Ils sont partis. Sont-ils partis ? Vos frères sont-ils partis ? Vos 20 EXERCISES TO LEBRETIION GRAMMAR. sœurs sont-elles parties? Comment se portent-ils? Comment »e poitc ma¬ dame votre mère ? Tout votre famille se porte-t-elle bien ? Votre sœur est- elle revenue de Bath? Les bains lui ont-ils fait du bien? Je pense qu'oui. Elle a beaucoup meilleure mine qu'elle n'avait avant d'y aller. Je suis bien aise que vous soyez venu; j'avais envie de vous voir. Si vous n'étiez pas venu, j'aurais passé chez vous. J'ai des nouvelles à. vous dire. Savez-vous que madame B. est ici. Non, je ne le savais pas. Quand est-elle venue ? Elle est venue ce matin. Je viens de recevoir ce billet d'elle. Je suis bien aise qu'elle soit enfin venue, car il me tardait fort de la voir. Je ne pense pas que je puisse y aller. Je crains que ma mère ne puisse pas se passer de moi. Depuis qu'elle est malade, elle veut que je sois toujours avec elle. Elle ne veut pas me laisser sortir de peur que je ne reste trop long-tems. Souhaitez-vous que j'y aille ? Oui, je le souhaite. Eh bien; je passerai, si je puis. Vous pouvez passer, si vous voulez ; il n'y a pas si loin. Je passe¬ rai chez elle demain matin; Voulez-nous venir avec moi? Je ne pense pas que votre mère vous refuse de sortir pour si pou de tems. Je le lui demanderai. Demandez-le lui. Je souhaiterais que vous voulussiez me prêter le livre que vous me promîtes la dernière fois que j'étais chez vous? Je promis de l'envoyer à ma cousine après que je l'aurai lu. Elle n'a rien à faire à présent et il vaut mieux qu'elle fasse cela que de ne faire rien. Je vais vous le prêter à présent. Je souhaite fort que vous le lisiez. Je ne vous le prêtai pas alors, de peur que vous ne me le rendissiez pas à tems. Je craignais que vous le gardassiez trop long-tems. Il y a long-tems que je sou¬ haite le lire. Je ne pouvais vous le prêter avant que vous ne me le deman¬ dassiez. Le voici. Je souhaite qu'il vous amuse autant qu'il m'a amusée. Pensez-vous que votre cousine vint ou voulut venir, si je l'envoyais chercher? Je ne pense pas qu'elle le puisse. Elle m'a dit quelle attendait une amie qui a promis de passer chez elle cet après midi. Vous a-t-elle dit que je pris hier le thé avec elle? Oui, elle me l'a dit. Je souhaiterais que vous y eussiez été. Je le souhaiterais aussi. Elle vient demain passer la soirée avec moi, viendrez-vous avec elle. Je souhaiterais le pouvoir. Je ne le puis. Je suis engagée chez madame A. Nous nous rencontrerons quelqu'autre jour. Je viens d'apprendre que mademoiselle B. est très malade. Qui vous l'a dit? Mademoiselle C. me l'a dit. Combien y a-t-il qu'elle est malade ? Elle a été prise de mal ce matin. On dît qu'elle est très malade. Il faut que j'envoye m'informer comment elle se porte à présent. Je pense qu'il vaut mieux que j'y aille moi-même. Il faut que je la voie. Il convient que je lui rende visite. Avez-vous entendu que madame C. est morte. Envérité ! Quand est-elle morte? J'étais avec elle hier au soir. Elle paraissait en assez bonne santé quand je la quittai. Elle a été prise de mal subitement dans la nuit, et elle est morte ce matin. Je suis bien fâchée qu'elle soit morte, c'était la femme la plus aimable que je connaisse. J'avais invité sa fille à venir passer quelques jours avec moi, mais je ne pense pas qu'elle vienne à présent que sa mère est morte. Avez- vous été à. la comédie depuis peu ? Oui, ma sœur et moi nous y allâmes avant hier au soir, voir une nouvelle actrice. Nous avions attendu de l'amuse¬ ment, mais nous fûmes bien trompées. Les comédiens étaient très mauvais. Je n'ai jamais vu une troupe plus mauvaise. Y avait-il beaucoup de monde ? Oui, la salle était passablement pleine. Les premières loges n'étaient pas pleines, mais les secondes et le parterre étaient pleins. Ma cousine y était- EXERCISES TO LEBRETHON GRAJVIMAR. 21 elle? Je ne sais pas. Je ne la vis pas. Je la rencontrai hier comme j'al¬ lais faire un tour, et j'allai prendre lé thé avec elle. Après que nous eûmes pris le thé, nous allâmes dans les champs, et nous cueillîmes plusieurs fleurs curieuses que j'ai dessein de dessiner, et de vous envoyer. Il faut que je vous fasse quelque petit présent afin que vous puissiez vous souvenir de moi. Pensez-vous que j'aie besoin de quelque chose pour me souvenir de vous ? Je ne vous oublierai pas tant que je vivrai. J'ai été à Londres depuis que je ne vous ai vu. Avez-vous vu les curiosités. J'ai v* la Tour de St. Paul et le Muséum, mais je n'ai pas trouvé tant de curiosités que je m'y étais attendu. Avez-vous jamais vu le Muséum? Oui, je l'ai vu plusieurs fois. Avez-vous appris que mon frère est allé en France? Non, je ne l'ai pas appris. Quand est-il parti ? Il est parti ce matin. Avez-vous jamais été en France? Non, je n'y ai jamais été. Je n'ai jamais eu occasion d'y aller. J'aimerais à voir ce pays dont j'ai tant entendu parler. J'y irai à la pre¬ mière occasion que je pourrai trouver. Et vous, y avez-vous jnmais été ? J'ai demeuré en France plusieurs années. J'ai parcôuru presque tout le pays. Y avait-il quelqu'un avec vous? Oui, Monsieur B. était avec moi. Comment voyagiez-vous ? Nous voyagions quelque fois en carosse, quelque fois en cabriolet, et quelque fois à cheval, comme cela nous convenait. Quand êtes-vous revenu? Je suis revenu il y a environ trois semaines ou un mois. Par qu'eile route êtes-vous revenu ? Je suis revenu par le Hâvre de Grâce et par Southampton. Parliez-vous français, quand vous êtes allé en France? Je le parlais un peu. Je le parlais assez pour me faire compren¬ dre. Mais je savais assez bien la grammaire, et j'appris bientôt à le par¬ ler bien. Je le parle à présent ussi coulamment que ma langue natale. Ne rencontriez-vous jamais des gens qui parlaient l'Anglais? Oui, quelque fois, mais non pas si souvent que je souhaitais. Etiez-vous en France quand la révolution commença? Non, j'étais en Hollande. Les Hollandais en étaient- ils bien aises. Les uns en étaient bien aises et les autres ne l'étaient pas. Les uns pensaient qu'elle ferait beaucoup de bien, les autres pensaient qu'elle ferait beaucoup de mal. Je ne restai pas long-tems en Hollande; j'allai en Allemagne et en Italie. J'ai été en Irlande aussi depuis que je ne vous ai vu. Eh-bien; comment trouvez-vous ce pays? Je l'aime beaucoup; c'est un très beau pays ; mais je n'y retournerai pas, amoins que, comme dit l'Irlandais à Londres je ne puisse y aller par terre. Je fus très malade. Je n'ai jamais été si malade de ma vie, à. la vérité, tout le monde à bord l'était. Il est vrai qu'il fit une tempête. Un de nos mâts tomba par dessus bord, et nous per¬ dîmes presque toutes nos voiles. N ous attendions à tous moments que nous irions souper avec le dieu des flots. Cependant après beaucoup de peines et de fatigues nous arrivâmes au Havre de Cork. Nous débarquâmes aussi-tôt que nous pûmes, et nous fûmes bien reçus par nos amis qui nous attendaient. Nous oubliâmes bientôt les périls de la mer, et nous commençâmes à nous divertir du mieux que nous pûmes. Le lendemain, j'allai au château de mon ami Monsieur D. Il fit mauvais tems pendant quelques jours, mais un matin il devint beau. Je me levai de bonne heure, et j'allai tout seul faire un tour dans les champs, pendant que la famille dormait. Je n'ai jamais vu la nature plus belle qu'elle ne l'était dans ce momeut. Le soleil venait de se lever, et la rosée qui était sur l'herbe resemblait à des perles. Je m'avançai un peu dans la campagne, mais plus j'avançais, plus je me sentais' porté à avancer. Je voyais de touts côtés des arbres chargés de fruit qui commençait à mûrir; 22 EXERCISES TO EEBRETIION GRAMMAR. un nombre infini d'oiseaux qui chantaient et qui gazouillaient sur les branches ; du bétail qui paissait, ou qui errait à travers les prairies j des collines et des vallées couvertes de blé qui commençait à jaunir; en un mot tout annonçait l'abondauce et la prospérité. Je fus si charmé de ma promenade, que j'y retournai tous les matins qu'il faisait beau, ou qu'il fit beau. J'y restai six semaines et je ne pense pas qu'il soit possible de passer six semaines plus agréables que je ne le fis. Avez.vous vu Momsieur A. depuis peu? Je l'ai vu ce matin. Je l'ai rencontré comme je passais le long de la rue. Il m'a dit qu'il avait passé chez vous, mais que vous n'y étiez pas. Il m'a prié de vous dire qu'il avait envie de vous voir. Si vous le revoyez, dites-lui que je passerai chez lui aussitôt que j'aurai diné. Je le lui dirai. N'allâtes-vous pas hier, à la chasse au fusil ensemble ? Oui, nous y allâmes. Votre chasse fut-elle heureuse ? Pas beaucoup. La terre était humide, et le gibier était très sauvage. Nous tuâmes seulement six couples de perdrix ou nous ne tuâmss que six couples de perdrix, deux lièvres et quatre becasses. N'y avait- il pas de faisans ? Il y' .en avait abondance ; mais ils étaient dans les planta¬ tions de quelques messieurs et nous n'osâmes pas y toucher. Allâtes-vous à pied ou achevai? Nous allâmes à cheval jusqu'à R. où nous laissâmes nos chevaux à une petite auberge qui y est, et après que nous nous fûmes rafraî¬ chis un peu, nous commençâmes notre chasse. Nous parcourûmes je ne sais combien de bruyères, de champs et de taillis, je puis dire que nous marchâmes vingt milles.' Quand nous arrivâmes à l'auberge, nous étions si lassés que nous ne pûmes revenir au logis ce soir-là. Nous y couchâmes et nous sommes revenus ce matin. Nous avons dessein d'essayer encore demain. Voulez- vous venir avec nous, si nous y allons ? J'y irai, si vous voulez me promettre de revenir à tems ppur dîner. Si nous trouvons qu'il soit trap tard, nous pourrons dîner à la campagne. Je ne puis pas rester. Nous aurons de la compagnie à dîner, et il faut que j'y sois. Je pense donc qu'il vaut mieux que nous y allions après dîner. Nous pourrons partir aussi-tôt que le dîner sera fini. Nous dînons ordinairemant tard. Je crains qu'il soit trop tard pour y aller allors. Je pense que la meilleure chose que nous puissions faire, c'est de la remettre jusqu'à après demain. Nous pourrons alors prendre notre tems. Nous partirons d'aussi bonne heure qu'il vous plaira. Je souhaiterais que votre cousin voulut venir avec nous. Je souhaiterais que vous voulussiez envoyer quelqu'un pour le lui faire savoir. Je ne connais pas un homme dont la compagnie soit plus agréable. Amenez-le avec vous, s'il veut venir. Je le vois qui vient, ou venir. Je vais • le lui demander. Votre cousin et moi nous allons après demain à la chasse au fusil, voulez-vous être de la partie? Je serais bien aise de vuus accompagner, mais je ne pense pas que je le puisse. Nous n'irons pas plus loin que vous ne voudrez. Vous pouvez venir si vous voulez. Vous pourriez venir, si vous vouliez. J'y penserai. J'aime¬ rais fort à y aller. Je vous ferai savoir ce-soir, si je puis y aller. Pourquoi ne passâtes-vous pas hier? Je ne pus pas. J'allai à la chasse. Qui était avec vous? Y avait-il quelqu'un de ma connaissance? Oui, il y avait plu¬ sieurs de vos amis. A quelle heure partîtes-vous ? Nous partîmes à six heures. Prîtes-vous quelque chose? Nous prîmes un renard. Eûtes-vous beaucoup de plaisir? Oui, nous en eûmes beaucoup. Je souhaiterais avoir été avec vous? Si je 1 avois su, j y serais allé. Pourquoi ne me le fîtes-vous pas savoir ? Je ne savais pas que vous puissiez y aller. Je fus au logis toute EXERCISES TO LEBRETHON GRAMMAR. 23 la journée, et je n'avais rien à faire. La première fois que vous y irez ne manquez pas de me le faire savoir. Je n'y manquerai pas. J'ai un nouveau cheval. Quand l'avez vous acheté ? Je l'ai acheté ce matin. Combien en avez-vous donné ? J'en ai donné cent guinées. C'est beaucoup d'argent. Quel âge a-t-il? Il a quatre ans. Voulez-vous venir le voir. Aprésent ; qu'en pensez-vous ? Ne pensez-vous pas que je l'ai eu à bon marché ? Je ne pense pas qu'il soit cher. C'est un très bon cheval. Je souhaite qu'il réponde à. votre attente. J'en achèterai un aussi, aussitôt que j'aurai un peu plus d'ar¬ gent. Pensez-vous que je puisse en avoir un bon pour cinquante guinées ? Je pense que vous le pouvez. Quand j'en aurai un, je vous le prêterai quand vous en aurez besoin. Voulez-vous faire un tour quand votre lettre sera finie? Je ne le puis pas. Il faut que je la porte à la poste aussi vite que je pourrai. Il faut qu'elle parte ce soir. Je crains qu'il ne soit trop tard quand j'y serai. Je vais aller avec vous si vous vouliez m'attendre. Je ne puis pas attendre, il faut que j'y aille tout-ù, l'heure. Voulez-vous passer, ou passerez-vous quand vous reviendrez? Je ne pense pas que je le puisse. Mes sœurs vont à la comédie; elles veulent que j'aille avec elles, et il faut que j'y aille. Passerez-vous quand vous reviendrez de la comédie? Je verrai. Je passerai; s'il n'est pas trop tard, quand la comédie sera finie. Pourquoi ne passâtes-vous pas en revenant de la chasse? Je ne pus pas. Il était trop tard, il fesait mauvais tems, et j'étais lassé. Je suis ennuyé de ces exercices violents. Il faut que je prenne une femme. Mariez-vous dit un proverbe, vous ferez bien; ne vous mariez-pas,'vous ferez mieux. Je ne me soucie pas de vos proverbes, il me faut une femme. J'en veux, une qui soit passablement belle, qui ait du sens commun et un pen de fortune. Pensez- vous que vous puissez trouver une femme qui soit accomplie. Si je pensais que je ne puisse en trouver une, je ne me marierais jamais. J'aime votre sœur. Pensez-vous qu'elle aille à, l'assemblée ce soir ? Si jiapprends qu'elle y aille, je vous le ferai savoir. Je ne pense pas qu'elle y aille. Lille ne s'est pas bien portée depuis quelque tems, et elle. craint de sortir, de peur de s'enrhumer. Je suis fâché qu'elle ne vienne pas, car j'avais dessein de danser avec elle. C'est la femme la plus agréable que j'aie jamais connue. Quand l'avez-vous vue? Jé l'ai vue ce matin. Elle a passé chez nous, mais elle n'a pas voulu rester. Vous a-t-elle donné le livre que je vous ai envoyé ? Oui, elle me l'a donné. L'avez-vous lu? Oui, j'en ai lu une grande partie. Qu'en pensèz-vous? Vous a-t-il amusé? Je l'aime beaucoup; il m'a- fort amusé. Je n'ai jamais lu un livre qui m'ait plus amusé. Pensez-vous que la malle étrangère arrive aujourd'hui. Elle est arrivée. Elle est arrivée de bonne heure ce matin. Je m'étonne qu'il n'y ait pas de lettre pour moi. Je crain3 que mes amis ne m'aient oublié. Je leur ai écrit il y a long-tems. Il est tems que j'apprenne de leurs nouvelles. Je souhaiterais qu'ils m'écrivissent. Je ne leur récrirai pas, jusqu'à, ce que j'aie reçu de leurs nouvelles. Je pense qu'ils ne veulent pas que je sache ce qui se passe au logis. Je crains qu'ils ne pensent que je reste ici trop long-tems. Je m'imagine qu'ils souhaitent que je m'en retourne au logis, mais je n'ai pas dessein de m'en retourner encore. Je resterai ici aussi long-tems que je pourrai. Nous allons prendre le thé, en prendrez-vous une tasse avec nous? Je le veux bien. J'allais chez madame D., mais je ferai aussi bien de rester ici. Je ne puis pas être en meilleure compagnie. Que cherchiez-vous quand je vous ai rencontrée. Je 24 EXERCISES TO LEBRETHON GRAMMAR. cherchais mon garçon qui a erré ça et là. tout l'après midi. Je l'ai vu jouer avec les autre enfants, comme je passais près de votre maison. Votre maison est bien bâtie, mais elle n'est pas bien située. Elle est trop exposée au vent. Ndus avions planté un grand nombre d'arbres autour, mais la sécheresse les a fait mourir presque tous. Est-ce la maison que votre père a fait bâtir? Non, ce ne l'est pas. Il l'a vendue, et il a acheté celle-ci. Avez-vous vu celle qu'il a commencé à bâtir? Non, je ne l'ai pas vue. Vous avez une jolie bibliothèque, puis-je la voir? Assurément, vous le pouvez. Ces livres sont bien reliés, mais ils sont bien mal imprimés. J'en ai lu depuis peu de très amusants. Je vais vous montrer les livres que j'ai lus. J'ai aussi acheté plusieurs choses curieuses. Voyez les belles choses que j'ai achetées. J'ai envie de les montrer à votre sœur. Combien y a-t-il depuis que vous l'avez vue? Je l'ai vue comme elle venait à la ville. Je suis bien aise que vous soyez venue, et que votre sœur vienne aussi. Je suis surprise qu'elle vous ait écrit qu'elle n'en ait pas parlé. Avez-vous envoyé à la campagne les livres dont vous parliez. Non, je ne les y ai pas encore envoyés. Je les y enverrai ce soir. Avez-vous prêté à. votre cousin ceux qu'il vous a demandé ? Oui, je les lu ai prêtés. Avez-vous appris que mon oncle B. a donné un cheval à mon frère. Il lui a prêté de l'argent pour en acheter un, et je suis sûre qu'il ne lui redemandera jamais. Il a aussi fait présent d'une montre à ma sœur ainée. A-t-il jamais donné quelque chose à. votre autre sœur? Non, il ne lui a jamais rien donné. Il lui a souvent promis quelque chose, mais il ne lui a jamais rien donné. Elle devrait éssayer de lui plaire. Elle devrait faire à ce qu'on lui dit, plus d'attention qu'elle ne fait. Elle dit qu'elle fait à tout ce qu'elle fait, toute l'attention qu'elle peut. Quelque fois, pas toujours. Portez avec vous dans l'école les livres que je vous ai donnés. Aprésent, il faut que je m'en aille. Voulez-vous venir avec moi? Je ne le puis pas. Vous pourriez venir si vous vouliez. Je pourrais y aller il est vrai; mais alors il faudrait que je négligeasse des affaires qui ne doivent pas être négli¬ gées. Venez, afin que nous puissions nous divertir un peu. H faut que vous ayez un peu d'amusement. Il ne faut pas que vous soyez toujours renfermé dans la maison. Envoyez-moi mon domestique, afin que je lui dise d'apprêter nos chevaux. Si vous aviez voulu partir un peu plus tôt, nous aurions pu nous divertir beaucoup. Si j'avais pu avoir mon cheval quand je l'ai demandé, j'aurais pu être prêt aussi-tôt que vous. J'aurais pu l'avoir plus-tôt si inon frère avait pu s'en passer. Je souhaiterais que mon père eût acheté celui que vous lui- avez recommandé. Je souhaiterais que vous vou¬ lussiez lui vendre le vôtre. J'aurais vendu le mien, il y a long-temps, si j'avais pu trouver quelqu'un qui voulut l'acheter. J'en veux un semblable au vôtre. Si j'avais su que vous voulussiez vendre le vôtre, j'aurais pu trouver quelqu'un qui l'aurait acheté. Vous auriez dû me le dire alors, j'aurais pu l'acheter moi même. Je puis peut-être encore trouver quelqu'un. Je sou¬ haiterais que vous le pussiez. J'aurais pu le vendre il y a long-tems, si j'avais pu m'en passer alors. Pouvez-vous vous en passer à, présent? Je pense tpie je le- puis. Mes sœurs souhaitent que vous veniez passer une soirée avec nous. Quand viendrez-vous ? Je ne puis pas le dire. Je viendrai aussitôt que je pourrai. Il faut que vous ameniez votre sœur avec vous. Oh! nous ne pouvons pa3 venir tous les deux à, la fois. Il faut que quel¬ qu'un reste au logis. Il ne faut pas laisser la maison seule. Allons ; vous EXERCISES TO LF.ËRETHON GRAMMAR. 25 etes un peu sévère envers elle. Il faut qu'elle ait un pëu d'amusement aussi. Vous auriez dû l'amener avec vous aujourd'hui. Pourquoi ne l'avez-vous pas amenée? -Je ne savais pas que vous eussiez si grande envie de la voir, autrement je l'aurais amenée. Je l'amenerai la prochaine fois que je viendrai. Amenez-la. Je l'amenerai. Ma sœur vous a-t-elle dit que j'ai été à, la campagne? Non, elle ne me la pas dit. Quand y êtes-vous allé? Je pense que je vous ai vu au commencement de la semaine. Vous n'avez pas pu me voir cette semaine, car j'y allai la semaine dernière. Quand êtes-vous revenu? Je suis revenu cet après midi. Avez-vous passé chez nos amis. Je les ai vus seulement comme je passais près de la maison. Comment se portent-ils? Ils paraissaient en très bonne santé. Etes-vous venu par là exprès? Oui, j'y suis venu exprès. Je m'étonne que vous y soyez retourné si tôt. Ne cesserez-vous jamais de faire ce qu'on dit de ne pas faire. Je ne trouverais pas mauvais que vous y passiez quelquefois, quand il vous arrivera d'aller par là, mais je m'étonne que vous y soyez allé exprès, après m'avoir promis que vous n'y iriez plus sans me demander permission. Vous aimez trop à rôder; n'est-ce pas? Comment pouvais-je m'en empêcher? On m'accusait de négliger des gens qui ont eu des bontés pour moi; peut-on me blâmer de chercher à me justifier ? Je ne vous blâme pas de vous justi¬ fier ; je souhaite seulement que vous ne fassiez pas des choses qui soient désa¬ gréables à vos amis. Allons mesdemoiselles amusez-vous à lire ce joli conte, au lieu de perdre votre tems à jouer. Vous devriez vous abstenir de regarder autour de vous, pendant que vous apprenez vos leçons. Ce n'est pas là le moyen de vous perfectionner. Vous aimez beaucoup à gronder. Quel plaisir pouvez-vous avoir à chagriner ainsi les gens. Vous trouvez toujours à redire à tout ce qu'on fait. Je suis tout ennuyé d'entendre toujours la même chose. Si vous faisiez attention à- ce qu'on vous dit, il ne serait pas besoin de le repéter si souvent. Vous ne faites jamais les choses à propos. Que puis-je y faire? Je ne sais jamais l'heure qu'il est. Vous devriez avoir une montre. Oui, je devrais avoir une montre. J'ai grand besoin d'une montre. Quand en aurai-je une ? Vous en aurez une aussitôt que. vous vous comporterez bien. Voulez-vous la mienne ? Non, je n'aime pas la vôtre. Elle est vieille. J'en veux une neuve, ou je n'en aurai pas. Il faut donc attendre que vous puissiez en acheter une vous même. Que voulez-vous que nous fassions à présent? Je voudrais que vous allassiez faire un tour de promenade jusqu'au temps de dîner ; et quand vous aurez dîné, je voudrais que vous prissiez vos livres. Quoi! si tôt? Ne faut-il pas que nous jouions. Non, vous ne joue¬ rez pas avant que vous ayez dit vos leçons. Pourrons-nous jouer alors ? Oui, vous pourrez jouer, si vous les dites-bien. Vous devriez vous lever plus-tôt; alor3 vous auriez tout le temps de jouer. Si vous aviez voulu vous lever quand je vous ai appelé, vous auriez pu jouer aussi long-temps que vous auriez voulu. Je m'étonne que les gens que nous attendions ne soient pas encore venus. N'est-il pas étonnant qu'ils nous fassent attendre si long-temps. Ils n'auraient pas dû promettre, s'ils prévoyaient qu'ils ne pourraient pas venir. J'aurais pu prier quelqu'autre personne. Nous aurions pu faire un tour avant* de nous mettre à table. A l'avenir je veux qu'on suive exactement mes ordres. Vous n'auriez pàs dû compter sur des gens que vous ne connaissiez pas. Si vous aviez voulu suivre mon avis, ceci ne serait pas arrivé. Vous voyez; nous ne pouvons pas nous consoler-d'être trompés par nos ennemis, 4 56 EXERCISES TO EEBRETHON GRAMMAR. et trahis par nos amis; et nous sommes souvent satisfaits de l'être par nous mêmes. J'ai reçu les lettres que vous m'avez écrites au sujet de l'affaire que je vous avais proposée, et après les avoir lues avec attention, je reconnus que, si je l'avais entreprise, j'aurais trouvé des obstacles que je n'avais pas prévus. Je suis bien aise que vous ne l'ayez pas entreprise. ADVEKB. Lebrethon Grammar, p. 309, 310, &c. A présent, je suis prêt, prête. Partons tout à l'heure. Marchons douce¬ ment. Pourquoi marcher si vite? Je suis venu, venue ici pour jouir d'une promenade agréable, non pas pour me fatiguer. Je n'ai pas plus d'envie de me fatiguer que vous n'avez ; je crais seulement que nous n'y arrivions trop tard. Il est bien désagréable de faire attendre ainsi les gens. Demeu¬ rent-ils encore dans cette maison où nous les vîmes la dernière fois? Non, ils sont allés demeurer à une autre maison un peu plus loin dans 1 a campagne. Jusqu'où irons-nous? Combien y a-t-il de chez nous? Combien de temps resterons-nous ? Que vous aimez à faire des questions inutiles ! Ne le savez- vous pas aussi bien que moi ? Prenez garde de tomber dans ce fossé. Prenez garde que ce poteau ne tombe sur vous. N'approchez pas tant de peur que quelqu'un ne vous voie. Je crains seulement que quelque chose de mal ne vous arrive. Votre cousin ysera-t-il? Je ne pense pas qu'il y soit. Il n'ose approcher de la maison. Il craint qu'on ne le mette à la porte. If y a près de deux ans qu'on n'a reçu de ses nouvelles. N'est-il pas encore revenu die son voyage? Non, il ne l'est pas. On craint que quelque malheur ne lni soit arrivé. Je crains qu'il ne revienne jamais. Je crains que le bruit de sa mort ne se vérifie. Ne croyez jamais de tels bruits. Je ne doute pas qu'il ne se porte assez bien. Je ne doute pas qu'il ne soit bientôt ici. Si vous voulez venir avec moi, nous irons (ou) nous allons aller au devant de lui (ou) à sa rencontre. Allez par là et j'irai par ici, (ou) je vais aller par ici, de peur que nous ne le perdions en chemin. Il me tarde de le voir. Il y a long-temps que je ne l'ai vu. Je vous ai bien dit. Le voilà. Vous êtes donc revenu enfin. -Que je suis ravi de vous revoir! Comment vous êtes-vous porté depuis que je ne vous ai vu? Nous craignons que vous ne fussiez perdu. Je commençais à craindre que nous ne vous revissions jamais. Pourquoi ne nous avez-vous pas écrit. Pourquoi ne nous avez-vous pas fait savoir où vous étiez, et comment vous vous portiez. Je craignais que vous ne fussiez fâché contre moi. Quoi ! fâché contre vous ? Comment pouviez- vous le penser ? Combien de fois vous ai-je dit ; cornbien~nous étions aises de vous voir, ou d'entendre de vos nouvelles ? Nous parlions touts les jours de vous. Nous ne rencontrions jamais un voyageur, sans nous informer de Vous. Vous avez certainement eu toujours bien des bontés pour moi, et jé vous en remercie sincèrement. Combien y a-t-il que vous avez quitté ce pays? Combien de temps avez-vous été absent? Jusqu'où avez-vous été? Combien de temps avez-vous dessein de rester? J'ai seulement été absent environ deux ans, et je n'ai pas été si loin que vous vous imaginez. Que le temps passe vite ! Il me semble que ce n'est que l'autre jour que nous étions EXERCISES TO IiEBRETHON GRAMMAR. 27 ensemble il R. Allez-vous déjà nous quitter? Ne pouvez-vous pas rester un peu plus long-temps ? II y a si long-temps que nous n'avons eu le plaisir de votre compagnie. J'aimerais beaucoup à rester, mais je crains que mon cheval ne reste pas tranquille. Tenez la bride de peur qu'il ne s'en aille. Prenez garde d'en approcher trop. Prenez garde qu'il ne vous frappe. N'en approchez pas tant de peur qu'il ne vous morde. Ne vaudrait-il pas mieux le mettre dans l'écurie ? Cela n'en vaut pas la peine. Je ne puis pas rester. Nos amis ont envie d'aller à la comédie ce soir, et ils n'y iront pas amoins que je n'aille avec eux. Vous pouvez peut-être venir avec nous. J'y irais si je ne craignais pas qu'il ne soit trop tard, quand la comédie sera finie. Vous n'avez pas besoin de rester jusqu'à la fin de la comédie. Vous pouvez vous en aller aussitôt que vous voudrez. Allons, déterminez-vous, car, à. moins que nous ne partions tout à l'heure, je suis presque sûr que nous arrive¬ rons trop tard pour voir le commencement de la comédie. Allez; je vais vous suivre. Prenez garde de vous arrêter. Prenez garde qu'il ne s'arrête. Nous sommes juste à temps. A présent (ou) maintenant que pensez-vous des comédiens? Ils sont meilleurs que je ne pensais. Ils ont mieux joué que je n'attendais. J'espère que vous y reviendrez bientôt. Je ne pense pas que j'y revienne. Je n'ai que peu de temps à rester, et j'ai beaucoup de choses à faire. Que vous paraissez impatient de vous en aller! Ne.pourriez- vous pas rester (ou) ne sauriez-vous rester encore quelques jours ? . N.on, je ne le puis pas. A présent j'ai envie de trouver ma sœur, et je ne sais où la chercher. Je crains qu'elle ne soit partie. Je crains qu'elle ne m'ait pas vu. Si vous allez par là, je ne doute pas que vous la trouviez. Il y a peu de gens ici qui ne la connaissent. Je pense que je la vois.. Oui, la voici. PREPOSITION. Lebrethon Grammar, p. 323, &c. Je suis très inquiet de cette affaire. Vous êtes-vous informé de ce qu'on en dit? Vos amis sont très fâchés contre vous. Ils se sont moqués de ce que vous m'avez prié (ou chargé) de leur dire. Je ne m'étonne pas de cela. Ils se moquent de tout. Us vous blâment de votre -témérité. Us ne veulent pas croire que vous êtes (ou) que vous soyez fâché de ce que vous avez fait. Ils ne gagneront rien à, cela. Je ne me soucie ni d'eux, ni de ce qu'ils disent. Je les punirai de leur ingratitude. Je leur ôterai mon bien. Je ne dépends pas d'eux. Je n'ai besoin de rien. Je suis abondamment pourvu de tout. Je vous félicite de votre bonheur. Je pense que vous avez lieu d'être con¬ tent de votre sort. Regardez cette femme ; voyez comme elle se rit do nous. Elle nous attend. Ne la regardez pas. Je suis fâché, chée, contre elle. Je n'approuve pas sa conduite. Elle en impose à ses amis, et elle médit de, touts ceux qu'elle connaît. Elle a éprouvé plusieurs disgrâces, mais elle n'en-a pas profité. Je pense quelle se plaît à faire le mal. Elle tyranise toute sa maisou et ne s'embarrasse pas de ce que le monde dit. Elle res¬ semble beaucoup à sa mère; une femme hautaine et impérieuse à qui per¬ sonne ne pouvait plaire. Je m'étoime que vous vous fiez à son frère. Il n'est propre à rien. Il a hérité d'un gros bien, mais cela ne suffira pas à ses 28 EXERCISES TO LEBRETIION URAMMAR. dépenses. Vous souvenez-vous de ce que je vous ai dit (ou) de ce que je vous dis un jour? Non, qu'est-ce que c'est? Qu'il abuserait de sa fortune, et qu'il périrait quelque jour de misère, à moins que quelqu'un ne pourvût à ses besoins. Il ne renoncera jamais au jeu et à la boisson. Il est entouré de flatteurs qui ne font que se jouer de sa crédulité. Il avait promis à son père qu'il renoncerait à. la compagnie qui lui déplait, mais on ne peut pas se fier à ses promesses. Il ne les tient jamais. Il sait qu'il est méprisé de tout le monde, mais il ne se soucie pas de cela. Il ne se soucie de personne. Dites-lui que s'il ne change pas bientôt de conduite, il sera puni de son opiniâtreté. Qu'elle différence entre lui et son frère. ' Celui-ci est un jeune homme qui plait â tout le monde. Tout le monde lui souhaite du bien, et se réjouit de sa prospérité. Touts ceux qui le connaissent souhaitent sa com¬ pagnie. Je le recontrai l'autre jour chez un des mes amis, et je fus charmé de sa conversation. Je fus frappé d'étonnement de voir un homme si jeune jouir de sa réputntion avec tant de modestie; sensible aux louanges sans paraître les désirer, et satisfait du plaisir d'avoir fait son devoir. Ses amis étaient transportés de joie de le voir couvert de gloire et animé du désir de leur plaire, c'est un jeune homme pour qui je sens une estime particulière. Tout jeune qu'il est, je me fierais à lui plutôt qu'à tout autre que je connais. Je repondrais de lui comme de moi-même. Je vous suis bien obligé, obligée de la bonne opinion que vous avez de lui, et je vous en remercie. Regardez ces fleurs. Qu'elles sont belles ! n'y touchez pas. Elles ne sont pas à moi. Si vous en souhaitez-une, demandez-la à ce Monsieur. Non vraiment je ne lui en demanderai pas. J'aimerais mieux en chercher une moi-même. Je n'aime pas à demander des fleurs à un étranger. S'il vous en offrait une, ne l'accep- teriéz-vous pas? Peut-être que je l'accepterais. Je ne me soucie pas de fleurs. Je ne sais à quoi je pensais quand je parlai de fleurs. Je vous prie, Madame, d'accepter celle-ci. Monsieur, vous avez bien de la bonté. Je vous en suis bien obligée. Ce Monsieur, a fait une question à votre sœur, et elle ne lui a pas répondu. Ma s'œur pourquoi ne répondez-vous pas à ce Monsieur? Je demande pardon à Monsieur. Je ne savais pas que vous parliez de moi. Je pensais à quelque chose qui vient de me venir à l'esprit. Que me veut-il? Je ne sais pas; demandez-le lui. Il paraît très occupé. Je" pense'qu'il est amoureux de vous. Quoi! amoureux de moi? Vous ne pensez pas certainement à ce que vous dites. J'ai seulement dit cela pour rire. Il veut savoir si vous pouvez vous passer du livre que vous lui avez promis. Je ne puis pas m'en passer à présent; je m'en sers moi-même. Quand je l'aurai lu, ' il l'aura, s'il le veut. Que veut-il faire de ce livre ? Il n'est'bon à rien. Il n'est pas propre à l'usage auquel on le destine. Je ne pensais pas à cela, autrement je ne vous l'aurais pas demandé. Puisque vous en avez si grande envie, vous pouvez l'avoir, si vous voulez l'accepter. Non, je vous remercie. Je n'en ai pas besoin à présent. Ce n'était pas pour moi ; c'était pour ma sœur qui avait envie de le lire, et je craignais de lui déplaire, si je ne vous le demandais pas. Je craignais qu'elle ne pensât que je n'avais pas pensé à elle, ou que j'étais fâché, fâchée contre elle. Je ne pense pas qu'elle s'en soucie fort ou beaucoup. Quand partez-vous pour votre voyage? Je ne sais-pas encore. J'ai dessein de partir dans environ un mois ou six semaines. A quel pays allez-vous? Je l'ignore encore. On veut persuader à mon père de m'envoyer en Russie, mais je n'y irai pas, si EXERCISES ÏO LEBRETHON GRAJIMAR. 29 je puis l'éviter. J'aimerais mieux rester ici, que de demeurer dans un pays, et parmi un peuple dont les manières ne conviennent pas aux miennes.' J'aimerais à aller premièrement en France, voir mon frère qui est it Paris * puis à aller en Suisse, de Suisse en Italie et en Grèco, de Grèce it passer en Espagne et en Portugal et alors à, revenir en Angleterre. Vous no pour¬ riez pas faire cela en moins de deux ans. Je pense que je pourrai le faire en un an. Je ne pense pas que vous le puissiez. Ne pensez-vous pas que je puisse aller à Paris en quatre jours? Je pense qu'oui (ou) que vous le pouvez. J'y serai avant vous, car je partirai lundi ou mardi. Partirez-vous le matin ou le soir? J'ai dessein de partir vers midi. Je souhaiterais pou¬ voir aller avec vous. Je souhaiterais que vous le puissiez. Je prendrai le thé chez votre sœur cet après midi. Y serez-vous? Non, je suis engagé engagée chez Madame B. Il y a vendredi un bal chez votre tante, n'y irez vous pas? Je ne pense pas que j'y aille; j'ai été malado pendant plusieurs jours (ou) il y a plusieurs jours que je suis malade. Je n'ai pas reposé pen¬ dant trois jours et trois nuits. Venez vous assoir près du feu. Ne vous tenez pas près de (ou) à côté de la porte. Comme il fait froid et que vous ne vous portez pas bien, vous seriez en danger de vous enrhumer. Je passai chez vous mercredi matin, mais il n'y avait personne. Je n'étais pas loin. J'étais chez mon oncle. J'avais été seul toute la matinée. J'allai dans les champs faire une promenade (ou) faire un tour (ou) un tour de promenade avant dîner, et en revenant au logis, je passai chez mon oncle. Il avait de la compagnie à dîner, et il m'engagea à rester avec lui. Après dîné nous jouâmes à des jeux d'fférentes. Les uns jouèrent aux'cartes, les autres aux échecs, les uns aux dames et les autres au trictrac. Après le thé nous fîmes un petit concert. Je jouai de la flûte, mon beau frère joua du violon, ma sœur*joua du clavecin et ma cousine' de la harpe ; et quelques dames et quelques messieurs nous régalèrent de plusieurs bonnes chansons. Nous nous sépa¬ râmes à. minuit très contents de la manière dont nous avions passé la soirée. Nous nous assemblerons encore samedi au soir chez nous, et nous aurons un autre concert. CONJONCTION. Lebrcthon Grammar, p. 332, 333, &c. Comme il est tard et que vous n'êtes pas prêt, prête, prêts, prêtes, je vais m'en aller puisqu'ils sont partis, et que vous ne voulez pas rester plus long¬ temps. Je vais m'en aller aussi. Attendez que je sois prêt, prête afin que nous allions (ou) afin que nous puissions aller ensemble. Vous savez que nous avons un long chemin à faire, avant que nous puissions nous arrêter. Je ne pense pas que je puisse aller avec vous à présent; il est trop tard. Je n'y irai pas amoins que vous ne veniez avec moi. Je n'ai ni cheval ni argent pour y aller. Je ne puis y aller avant que mon père soit revenu. Si vous avez envie d'y aller, et que vous ayez besoin d'un cheval, je vous prêterai le mien. Si vous avez besoin d'argent et que votre père ne soit pas au logis, je vous donnerai tout l'argent dont vous avez besoin. Vous arriverez trop tard amoins que vous ne partiez tout à l'heure, et que vous fassiez toute la 30 EXERCISES TO EEBRETHON GRAMMAR. diligence que vous pourrez. Si votre cousine y est, et que vous ayez occasion de lni parler, rappelez-moi à son souvenir. N'est-elle pas très belle? Oui; elle est et riche et belle ; mais je n'estime ni la beauté ni les richesses ; j'estime seulement les qualités du cœur. Quoiqu'elle soit aimable et qu'ello ait un beau bien, je n'apprends pas que personne se propose de l'épouser. II n'y a pas encore de temps de perdu. Reviendrez-vous par ici, s'il fait beau temps, et qu'il ne soit pas trop tard? Je passerai, si rien ne me retient, et que vous promettiez de venir souper avec moi. Mais s'il était trop tard, et que je ne puisse pas venir, que faut-il que je fasse ? Y irez-vous, que je passe ou non (ou) soit que je passe ou non? Je ne sais pas encore. Ou vous avez dessein d'y aller, ou vous ne l'avez pas. Si vous voulez entrer jusqu'à ce que la pluie soit passée, et que le temps soit éclairci, je vous dirai si je puis y aller ou non. J'attendrai aussi long-temps que vous voudrez, pourvu que vous veniez et que vous ameniez votre sœur avec vous. Si vous partez à présent, et que vous alliez doucement, je pense que nous pourrons vous attein¬ dre. Ne partez pas avant que je passe, ou que vous appreniez de mes nou¬ velles, car je n'y irai pas à moins qu'il ne fasse beau temps, et que mon cousin ne vienne avec nous. Ne savez-vous pas s'il a dessein d'y aller ou non? Non, je ne le sais pas, mais je vais envoyer m'en informer. Sans lui nous aurions été de retour avant ce tems. Qu'est-ce que cela nous fait, qu'il vienne ou non? Quand il ne viendrait pas avec nous, cela ne nous empêcherait pas d'y aller. Mais s'il passait et que vous ne fussiez pas au logis, que faut-il que je lui dise? Dites-lui que s'il ne tient pas mieux sa parole, et qu'il trompe ainsi les gens, personne ne se fiera (ou) ne voudra se fier à lui. Savez-vous si Monsieur A. sera chez vous ? Je puis dire qu'il y sera (ou) sans doute qu'il y sera (ou) je ne doute pas qu'il y soit. C'est un drôle d'homme. Qu'il gagne (ou) soit qu'il gagne ou qu'il perde, il est toujours le même. Je souhaitais (ou) j'avais envie de lui parler l'autre soir, mais il s'en alla sans que je le visse. Sans lui, j'aurais gagné la partie. Parlez bas de peur qu'on ne vous entende et qu'on ne le lui rapporte. A moins que vous ne soyez très attentif, et que vous ne preniez bien vos mesures, vous ne réussirez jamais. Vous devriez veiller sur vos cartes et sur celles des autres. Ni la grandeur ni les richesses ne peuvent rendre les hommes heureux. Je ne voudrais pas cette place, quand on me l'offrirait. THEMES SUR LES IDIOMES. Lebrethon Grammar, p. 351, 354, &c. Bonjour Monsieur. Il fait beau (ou) il fait beau tems ce matin. Com¬ ment vous portez-vous ce matin? Je me flatte (ou) j'aime à croire que vous vous portez très bien (ou) vous vous portez très bien j'espère. Très bien (ou) fort bien, Monsieur, Dieu merci (ou) à votre service (ou) fort bien, et vous ? Comment toute votre famille se porte-t-elle (ou) comment se porte toute votre famille? Comment votre femme (ou) Madame votre femme et vos enfants se portent-ils (ou) comment se portent Madame votre femme et vos enfants ? Ils se portent mieux, Dieu merci. Et vous; comment vous portez-vous? Passablement bien pour un vieillard. Ne parlez pas déjà d'être EXERCISES TO LEBRETHON GRAMMAR. 31 vieux, il géra assez tems dans vingt ans d'ici. Quel âge pensez vous que j'ai ? ' Je vous prendrais pour avoir entre trente et quarante ans. J'en ai près de cinquante. Vous ne paraissez pas si vieux (ou) si âgé, vous avez très bonne mine pour votre âge. Je suis bien aise que vous le pensiez, Vous avez été à la campagne, à ce que j'entends. Oui, j'y ai été. Je ne fais que d'en revenir. Qu'en pensez-vous? Ou comment la trouvez vous? Je 1 aime beaucoup c'est une belle campagne, et les gens sont extrêmement civils et obligeants. J'aime les gens industrieux. J'aime ces bonnes gens de la campagne ; ils paraissent si gais et si heureux (ou) ils ont l'air si gai et si content. J'y vais ce soir; voulez-vous venir avec moi? Combien de temps avez-vous dessein de rester? J'y coucherai et je reviendrai le matin. Mais vous n avez pas besoin de revenir si-tôt. Vous pouvez y rester toute la matinée. Vous pouvez y rester jusqu'à, midi, vous pouvez même y passer toute la journée, si vous voulez. Nos gens seront bien aises de votre com¬ pagnie, nous tacherons de vous rendre aussi heureux que nous pourrons. A quelle heure vous couchez-vous ? Nous nous couchons ordinairement vers minuit. Si vous n'aimez pas à. rester vous pouvez revenir le soir. Il fera clair de lune, et les chemins seront très bons. Il fait si beau temps que c'est dommage de rester renfermé dans une ville. Quelle apparence a la cam¬ pagne? Elle a vraiment très belle apparence. Je ne l'ai jamais vue plus belle. Les récoltes promettent-elles ? Beaucoup. Si ce temps dure il y aura abondance de tout. J'aimerais fort à. y aller mais il y a un peu trop loin pour aller à pied. Vous n'avez pas besoin d'aller à pied, vous pouvez aller à cheval, si vous le voulëz. Vous irez sur mon cheval. J'irai sur celui de mon domestique, et il ira à pied. Si vous aimez mieux aller dans la voiture elle sera ici tantôt, vous pouvez aller dedans. Non, j'aimerais mieux aller à cheval. Venez ; l'air de la campagne vous fera du bien. J'espère qu'il m'en fera; car je ne me porte pas bien. Qu'est-ce que vous avez? Vous avez bonne mine. Je ne sais pas quelle mine j'ai, mais je ne me porte pas bien. J'ai toujours froid, j'ai toujours froid aux pieds. Il fait si mauvais temps que je crains de sortir de peur de m'enrhumer. Il fait très mauvais temps de¬ puis quelque temps. Fait-il toujours si mauvais temps dans ce pays? Fait-il toujours si humide et si froid? Il ne fait jamais très chaud, cependant il faut espérer, qu'il fera plus beau dan3 peu de temps.. Il doit faire beau temps à cette saison; nous sommes près de la Saint Jean. Notre printemps vient ordinairement tard. Nous ne l'avons pas ici de si bonne heure que vous l'avez dans votre pays. Combien d'années y a-t-il que vous êtes dans ce pays ? Il y a environ deux ans. Je ne pensais pas qu'il y eut si long-tems. L'aimez- vous ? J'aime assez bien les gens, mais je n'aime pas le climat. Il ne me convient pas ; le temps est si froid et si variable. Si je ne puis pas m y ac¬ coutumer cette année, je ne resterai pa3 une autre année. Vous devriez vous promener à l'air plus souvent que vous ne faites. Je ne puis pas marcher. Je me suis blessé le pied. Je crains de m'être démis la cheville. Allons ; ne vous affligez ; je ne doute pas que vous vous portiez bien dans quelques jours. Voici, Monsieur B. Combien y a-t-il que vous êtes en ville? Je viens d'arriver. Je ne fais que de descendre de cheval. Etes-vous venu pour rester quelque temps? Non, je m'en retournerai ce soir. Combien de fois la se¬ maine venez-vous à. la ville? Quelquefois deux fois, quelquefois trois fois. Vous devriez y venir plus souvent. Vous devriez y venir tous les jours. Vous 32 EXERCISES TO LEBRETHON GRAMMAR. devriez amener votre femme avec vous. Je souhaiterais pouvoir 1 amener; mais nous ne pouvons pas bien quitter la maison l'un et l'autre (ou) touts deux en même temps. Monsieur, on vous demande. Qui me demande ? Il y a dans la rue un monsieur qui veut vous parler. Dites-lui d'entrer. Il dit qu il ne peut pas s'arrêter. Dites-lui que je vais aller lui parler. Voulez-vous m'excuser pendant que je vais voir ce que ce monsieur veut? Je vais vous quitter. Non; asséiez-vous; ne vous en allez pas encore; ne vous en allez pas avant que je sois revenu. Je me flatte que vous n'avez pas dessein de nous quitter si tôt. Oui, il faut que je m'en aille; mais je repasserai avant de quitter la ville. Portez cette lettre à ma sœur. Menez les enfants avec vous. Si vous ne pouvez pas amener ma sœur, apportez-moi le livre qu'elle m'a promis. Pourquoi n'avez-vous pas amené ma sœur? Pourquoi ne m'avez-vous pas apporté le livre que je vous ai dit, (ou) prié, priée, d'ap¬ porter? Je n'ai pas pu l'apporter; elle s'en sert elle même. Ma sœur avait coutume d'aimer beaucoup à, lire. Elle n'avait pas coutume d'être si long¬ temps à lire un livre. Je pense qu'elle n'agit pas bien avec moi. Je naime pas qu'on me traite ainsi. Je m'imagine qu'elle n'a pas eu le tems. J'ai envie de voir mon père. Où est-il? J'ai besoin d'argent. Je veux une femme. Je veux me marier (ou) j'ai envie de me marier. Vous voulez (ou) vous désirez tant de choses à la fois, que je crains que vous n'en .ayez pas la moitié. Vous êtes encore trop jeune pour vous marier. Vous devriez pre¬ mièrement gagner un peu d'argent. Vous ne savez pas ce qu'il en coûte à tenir maison. Je m'imagine que vous aimeriez à avoir un cheval aussi. Sans- doute vous ne seriez pas fâché de vous promener à cheval de temps en temps. J'aimerais mieux aller à pied qu'à cheval. Je puis marcher aisement vingt milles par jour sans être fatigué. Puisque vous êtes un si grand marcheur, je m'étonne que vous ne veniez pas nous voir plus souvent que vous ne faites. Touts les matins qu'il fait beau temps, vous devriez vous promener jusque chez nous; nous vous donnerons à déjeuner, et après que vous vous serez reposé, vous pourrez retourner à pied ou dans notre voiture, comme il vous plaira. J'ai dessein de venir bientôt vous voir. Votre frère retourne-t-il à l'université cette année? Je m'imagine qu'oui (ou) qu'il y retournera ; mais je ne pense pas qu'il y aille de quelque temps, car il ne fait que d'en revenir. Vous a-t-il rendu l'argent que vous lui aviez prêté? Oui, il me l'a rendu. J'en suis bien aise ; car je craignais qu'il ne vous le rendit jamais. Il est si sujet à oublier. J'ai entendu dire, (ou) j'ai appris que votre sœur devait se marier. Elle se maria la semaine dernière. Elle a épousé Monsieur G. H. Ils furent mariés (ou) ils se marièrent à notre église. C'est (ou) ce fut mon frère qui les maria. Quel âge a-t-elle? Elle a vingt-deux ans. • Quelle âge à Monsieur H. Il a environ trente ans. C'est un jeune couple. J'aime à croire qu'ils sont- heureux. J'espère qu'ils le seront long-temps. Elle m'a prié, ée, de vous faire ses amitiés. Ayez la bonté de lui faire savoir que je passerai à la première occasion pour lui rendre mes repects. Combien y a-t-il d'ici chez eux? Environ sept ou huit milles. C'est loin (ou) il y a loin. Oui, c'est (ou) il y a un peu loin. Je m'imagine qu'ils ronlent carosse. Non, ils n'ont pas de carosse. Us ont deux chevaux. Combien de domestiques ont-ils? Attendez que je voie. Il y a le maître d'hotel, un laquais, un palfrenier, un jardinier, une cuisinière et une fille de chambre. Ce sont beaucoup de dommestiques (ou) bien des domestiques pour une si petite famille. Us EXERCISES TO LEBRETHON GRAMMAR. 33 esperent qu avec le temps elle augmentera. Votre maison de campugne n'était- ellc pas affichée à vendre ? Non, mon père avait quelque envie de la vendre, mais il a changé d'idée. Il va louer sa maison à la ville; et demeurer entière¬ ment à. la campagne. Le commerce est si mauvais à. présent, qu'il dit qu'il dépense plus qu'il ne gagne. Comment passez-vous le temps à la campagne? Nous passons ordinairement les matinées à. nous promener et à. étudier la musique; et nous passons les soirées à. lire et à, nous amuser. C'est ainsi que nous passons ordinairement les nôtres. Monsieur A. passe-t-il souvent chez vous? Quelquefois, pas souvent. Le voici. Comment vous portez- vous? J'aime à croire que vous portez bien. Très bien, Dieu merci (ou) à. votre service. Qu'est-ce que vous avez à la main? Elle est toute sanglante. J'ai pensé me casser le cou en venant ici. Comment cela ? Mon cheval a fait un faux pas, et a pensé tomber dans une fosse. Je vois qu'il s'est fait mal à la bouche. Vous ne vous êtes pas fait de mal j'espère. Pas beau¬ coup, j'ai eu plus de peur que de mal. J'espère que vous nous ferez la grâce de dîner avec nous ? A quelle heure dînez-vous? Nous dînons ordinairement vers quatre heures. Je profiterai de votre invitation pour jouir du plaisir de votre compagnie un peu plus long-temps. Voulez-vous faire (ou) aimeriez vous à faire un tour avant dîner? Oui, je le veux bien. Promenons-nous le long de cette ruelle. Allons plutôt dans ce sentier. Les dernières pluies que nous avons eues ont rendu les champs très agréables. Oui, la campagne • a tout a fait belle apparence à présent. Je ne me rappelle pas l'avoir jamais vue plus belle. Il ne faut pas que nous allions beaucoup plus loin. Il est près de l'heure de dîner. Il faut que nous niarchiùns vers la maison. Dépê¬ chons-nous. Nos gens n'aiment pas qu'on les fasse attendre. Je vois quel¬ qu'un qui vient au devant de nous. Monsieur, on a mis le couvent (ou) le couvert est mis. On a servi (ou) le dîner est servi. Allons, Messieurs, et Mesdames, entrez. Mettez-vous à table. A présent ma jolie voisine que souhaitez-vous manger. Vous servirai-je un peu de soupe? elle parait très bonne (ou) elle a très bonne mine. Je vous prie de m'en donner deux ou trois culliérëes. Et vous, Madame, que voulez-vous (ou) que souhaitez-vous manger? Un morceau de cette volaille, quelle partie aimez-vous le mieux? Un peu de l'estomac ; y ajouterai-je de la sauce? Un peu s'il-vous-plaît, et un peu de choufleur. Vous Monsieur, que vous servirai-je. Un peu-de l'aloyau. Avec du jus ? Oui, un peu, et une pomme de terre. Voulez-vous avoir la bonté de passer la moutarde par ici ? Permettez-moi de vous servir de cette „ longe de veau. Un très petit morceau. Aimez-vous le gras ou le maigre ? Un peu de l'un et de l'autre (ou) de touts deux. Voulez-vous prendre la peine de me donner une aîle de ce poulet? Vous servirai-je aussi un peu de ce jambon? Non, point de jambon; je mangerai (ou) je vais_ manger un peu de salade. Elle parait si bonne (ou) elle a si bonne mine. Passez la salade à ce Monsieur. Voici un lièvre excellent, je vous conseillerais de le goûter. Je vous remercie, je ne mangerai pas de lièvre. Je vais manger la moitié de cette perdrix. Et moi je vais manger un morceau du faisan. Permettez moi de vou3 envoyer un peu de ce pâté. Non, pas davantage ; je ne puis manger davantage. Désservez et apportez le dessert, à présent, que dites vous d'un verre de vin ? Je vais en prendre un verre avec vous. Vou¬ lez-vous du rouge ou du blanc? Du blanc s'il vous plait. Et moi je vais boire un verre de rouge. Mesdames et Messieurs â votre santé. Nous vous remercions, Monsieur. Allons Messieurs servez les dames. Servez-vous vous- 34 EXERCISES TO LEBRETIION GKAMMAR. mêmes et passez la bouteille. Que pensez-vous de ce vin (ou) comment trouvez-vous ce vin? Il est vraiment très bon. Puisque vous l'aimez, j'es¬ père que vous en boirez librement. C'est ce que nous avons dessein de faire. Voici de très beau fruit aussi. Ces fruits sont ils venus dans votre jardin? Dans les jardins et dans les serres. Ces abricots sont très beaux. Que pensez-vous des pêches et des brugnons ? Ce sont les plus beaux que j'aie vus cette année. Goûtez les poires et les pommes. Elles paraissent très bonnes (ou) elles ont très bonne mine (ou) elles ont très bonne apparence. Ces raisins sont délicieux. Voici un ananat qui est excellent; permettez, moi de vous en servir uné tranche. Je vous en serai obligé, ée, car j'aime beaucoup les ananats. Apportez le sucre et les cuillières. Allons, Messieurs, remplissez vos verres; je vais vous donner un toste. Buvons à la santé de toutes les bonnes gens de quelques pays, de quelque couleur, ou de quelque reli¬ gion qu'ils soient (ou) de quelque pays, couleur, ou religion qu'ils soient. De tout mon cœur. Une paix éternelle entre touts les hommes. Quel dommage que touts les hommes ne pensent pas ainsi. Us s'épargneraient bien des chagrins. Nous boirons (ou) nous allons boire ce toste pour vous faire voir que nous joignons nos souhaits aux vôtres, mais j'espère que vous nous excuserez de boire davantage. Puisque vous ne voule^ pas boire, aimeriez-vous à faire un tour sur l'eau? Nous avons tout près une belle rivière avec de bons bateaux et de bons bateliers. Je l'aimerais beaucoup, et moi aussi. Eh bien, puisque vous l'aimez touts, nous y irons (ou) nous allons y aller. Lequel aimez vous le mieux, aller à la voile ou aller à la rame ? Je pense qu'aller à la voile est le plus agréable. Us font tant de bruit avec leurs rames. Batelier, combien demandez-vous par heure pour votre bateau? Nous prenons ordinairement trois shelins par heure. C'est trop,. je vous donnerai un petit écu. C'est trop peu. Je ne vous en donnerai pas davantage. Eh bien, allons, je ne veux pas marchander avec vous. Où irons nous. Je ne m'en soucie pas; où vous voudrez. Cela nous est égal. Aimez-vous à vous baigner? Oui, beau¬ coup. La mer n'est pas loin d'ici. Il n'y a pas plus d'un mille et demi, si vous souhaitez vous baigner nous y irons (ou) nous allons y aller. Pouvez- vous nager? Je puis nager un peu, mais je n'aime pas a perdre fond. Quand à vous, je sais que vous pouvez nager comme un poisson. Pas, (tout- à-fait); mais je puis nager assez bien. Il commence à se faire tard. Je crains que les dames ne s'enrhument. Nous nous en retournerons, si vous voulez. Oui, je pense qu'il en est temps. Nous avons eu une promenade en bateau bien agréable, n'est-ce pas? Très agréable vraiement (ou) en vérité. Je vous procurerai cet amusement aussi souvent que vous voudrez m'accorder le plaisir de votre compagnie. Nous vous sommes bien obligés, ées, monsieur; et nous vous souhaitons le bonsoir. Bonsoir, mesdames, je vous souhaite une promenade agréable. Monsieur M. vous aviez coutume d'aimer fort (ou) beaucoup la musique; vous servez-vous jamais de votre violon à présent? Je m'en sers quelquefois, très rarement. Puisque vous ne vous en servez pas, je vous serai obligé si vous voulez me le prêter, jusqu'à ce que j'en ai fait faire un. Je ne pense pas que vous puissiez vous en servir ; les cordes sont toutes rompues. Je les ferai raccommoder. J'y en ferai mettre de neuves. Qui vous l'a fait? Un nommé Fidelle. Quand vous le vèrez, je vous prie de lui dire de m'en faire un semblable. Combien vous en a-t-il pris (ou) fait payer ? Il m'a pris (ou) fait payer (ou) il m'a fait payer 20 guinées. Il vous a pris (ou) fait payer trop. Il ne m'a pas bien traité (ou) il n'en a pas EXERCISES TO LEBRETHON GRAMMAR. 35 bien agi avec moi (ou) il n'en a pas bien usé avec moi. Si j'étais à. votre place, j'en ferais faire un à Paris. Vous l'auriez meilleur et a meilleur marché. Je m'imagine que vous n'avez pas dessein de retourner chez vous ce soir? Oui, j'ai dessein d'y retourner. Vous prendrez (ou) vous allez prendre une tasse de thé avant de vous en aller (ou) avant que vous ne vous en alliez. Je ne puis pas rester. Nos gens m'atten¬ dront, ils seront inquiets d'apprendre de mes nouvelles (ou) des nou¬ velles de moi. Il me tarde de voir comment ils se portent, il y a trois jours que je n'ai appris de leurs nouvelles (ou) des nouvelles d'eux. Le thé sera prêt (ou) va être prêt tout de suite; apprêtez le thé aussi vite que vous pourrez. Approchez-vous de la table. Approcherai-je la table plus près de vous ? Elle est très bien ou elle est. Apportez le thé et emmenez les enfants hors de la chambre. N'y a-t-il pas de café. Oui, il y a du thé, et du café, duquel voulez-vous ? Je vais prendre une tasse de café. Mangez un peu de pain et de beurre. Votre café est-il assez sucré ? Oui, il est très agréable. Vous en prendrez une autre tasse; n'est-ce pas? Non, pas davan¬ tage, je vous remercie. A présent il faut que je m'en aille. Si vous voulez venir avec moi, je vous en saurai bon gré. Oui, je le veux bien. Amenez-moi mon cheval. Apportez-moi mon fouet et mes éperons. Voilà votre fouet et voici vos éperons. Ils ne sont pas bien. Qu'est-ce qu'ils ont Vous trouvez a redire à tout. Ne pouvez vous pas vous passer d'éperons ? Non, je ne le puis pas. Je veux retourner (ou) revenir aussi vite que je pourrai, pour aller à la rencontre (ou) au devant d'un de mes amis qui vient passer quelques jours chez nous. Il sera trop tard; n'est-ce pas? Je crains qu'oui (ou) je crains qu'il ne le soit. Je ne puis jamais m'apprêter à temps. J'ai beau dire à ces gens de tenir prêtes les. choses dont j'ai besoin, ils ne veulent pas le faire, ils veulent faire tout à leur tête. Ils me rendent très malheureux. Si j'étais que de vous je les mettrais à la porté. Que voulez-vous qu'on fasse? On ne peut pas se passer de quelqu'un, et il est désagréable de changer toujours de gens. Cela est vrai; mais je ne garderais pas des gens qui ne voudraient pas faire attention à mes ordres. Allons ne faites pas attention à eux, ils se ressemblent touts ; heureux ceux qui peuvent s'en passer.